Je suis snob, blogue bouffe de Québec
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Anatomie d'une obsession : le grilled-cheese

30/1/2013

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Il ne faut que trois choses pour que la magie opère : deux tranches de pain, du fromage, de la chaleur. Le plus étrange, c'est que ça marche même avec du fromage orange sans nom, du Gadoua et un feu de camp. Comme nous ne sommes pas en colonie de vacances, mais bien en territoire snob, notre grilled-cheese sera d'un chic fou. Suffit de le couper le petit doigt en l'air et c'est réglé.
Grilled-cheese prosciutto et miel
Prosciutto, cheddar fort et miel de sarrasin

Trois en trois

Trois ingrédients (et plus si affinités), c'est tout ce qu'il faut pour servir un grilled-cheese à ses invités sans être gêné :

Le pain
  • Choisissez un pain moelleux et peu croûté, de préférence chez votre boulanger
  • Privilégiez des pains «originaux», dont la saveur se mariera au contenu : pain aux olives, aux noix, aux fruits séchés (parfait pour le salé-sucré), aux épices
  • Beurrez votre pain : une généreuse couche de beurre demi-sel à la température de la pièce sur la face extérieure de vos tranches vous garantira une croûte croquante avec un minimum d'efforts
  • Pendant la cuisson à la poêle, si vous ne possédez pas de presse à panini, appuyez fermement sur la spatule (plate!) et ne retournez qu'une fois la face grillée, sinon, gare aux démembrements
  • Attention au feu trop élevé : vous aurez une belle croûte, certes, mais aussi un dedans bien froid

Le fromage
  • Votre seule limite, outre le budget, c'est votre imagination!
  • Si vous ne pouvez râper le fromage, pour un brie par exemple, faites des tranches minces en conservant un tour de croûte, si la croûte est lavée; c'est comestible et ça évitera les dégâts
  • Faites des associations : chéri est fan de chèvre ou de bleu et pas vous? Ajoutez un brie et coupez la poire en deux (littéralement : c'est délicieux, de la poire!)

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Des squelettes dans le garde-manger

21/1/2013

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Les propriétaires de lapin de compagnie vous le diront : des Glosettes aux raisins, ça n'a vraiment pas l'air inspirant.

Pourtant, j'en raffole. Pourquoi donc ces regards semi-dégoûtés, semi-étonnés et aux trois-quarts découragés quand j'en parle? Parce que ça fait partie des choses qu'on ne dit pas. Des aliments que l'on consomme en cachette, si possible dans la honte.

Puisque je n'ai pas peur de braver les tabous, voici une liste peut-être pas exhaustive de tout ce que je mange qui fait lever les sourcils à la vitesse grand V. «Quoi, tu manges ça, toi, miss Snob?» Oui. Même un verre de Crush aux fraises peut se boire le petit doigt en l'air.
Photo
  • Catégorie «délicieux souvenir d'enfance» : les barres Caravan, l'Orangina, les petits cornets remplis de guimauve chimique pastel, le punch aux pêches Fruité, les gaufrettes à la fraise (extra styromousse), avec une mention spéciale «nostalgie» au Jutel à la pêche (fil conducteur : tout ce qui est rose ou à saveur de fausse pêche)
  • Catégorie «je tiens ça de ma famille» : arroser ses crêpes de Quick liquide pour déjeuner, mettre de la moutarde dans son hot-chicken, déjeuner à l'oeuf brouillé accompagné de maïs en crème chaud (c'est le «chaud» qui fait le punch, vous ne trouvez pas?)
  • Catégorie «je ne sais pas de qui je tiens ça, j'ai dû pogner ça quelque part, mais maintenant je dois vivre avec» : je bois un demi-litre de jus d'orange par jour, je peux souper au riz blanc arrosé de sauce à l'anguille, je coupe toujours mes sandwichs aux tomates en triangle, je mange un grilled-cheese par semaine, il m'arrive de déjeuner aux sushis s'il en reste de la veille, j'adore faire augmenter mon taux de sodium avec des Gattuso au poulet quand je n'ai pas le temps de sortir de mon cubicule 

Pour finir, j'ai arrêté de manger du lait Eagle Brand à la cuillère... le jour où je me suis rendue compte qu'on pouvait en faire du dulce de leche.

Tout compte fait, je me trouve assez ordinaire dans ma consommation de trucs étranges ou honteux. Mon père met du ketchup sur ses toasts pour déjeuner, mon amie s'est déjà fait une tartine Cheez Whiz et Nutella, mon copain grignote des bâtons de cannelle... et vous?
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Gabacha : le thé qui rend intelligent

15/1/2013

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Enfin, pas tout à fait. Si vous êtes du genre à laisser votre chat gérer votre budget et à sécher vos bobettes dans le micro-ondes, le thé gabacha ne peut rien faire pour vous, malheureusement. Pour les autres, lisez attentivement ce qui suit, ça pourrait vous intéresser.
Dégustation gabacha
Le thé gabacha (pour acide gamma aminobutyrique ou GABA) (succès assuré au Scrabble) est produit à Taïwan et n'existe que depuis une vingtaine d'années. C'est un oolong, c'est-à-dire un thé légèrement oxydé, aux propriétés presque magiques. Sa haute concentration en GABA, de 6 à 7 fois supérieure à un thé ordinaire, est due à un procédé d'oxydation lente à l'azote. Grâce à ce procédé, la feuille développe une grande concentration d'acide GABA. Et il fait quoi, ce GABA? Eh bien, il rend heureux. Et plus brillant. Comment? En agissant sur les neurotransmetteurs, en diminuant l'anxiété et en stimulant la concentration. Tout ça en une seule tasse.

Fin de la leçon de chimie, car bien au-delà de ses vertus que l'on dit extraordinaires, le gabacha est aussi un thé délicieux, dont le goût de miel et d'épices est délicat, sans amertume, légèrement sucré, le tout de façon économique : une même portion peut être infusée jusqu'à 5 fois! Si en plus il peut vous aider à finir votre session avec une moyenne parfaite...

Mais où peut-on déguster ce nectar divin qui m'aidera à ne plus oublier d'items sur ma liste d'épicerie, me demanderez-vous? Une adresse : le Sebz thé et lounge. Mon cerveau et moi avons assisté à un atelier de dégustation : en 2 heures et pour à peine 7$, Sébastien, le propriétaire, présente à un auditoire assoiffé les différentes variétés de gabacha, ses origines, ses particularités, et passe la théière avec générosité. Surveillez la page Facebook de la boutique pour connaître les prochaines dates. 

Plus de raison de négliger la bouffe du chat ou d'omettre chercher le petit Timmy à la garderie : le thé est là pour vous. Sauf si vous oubliez de vous en verser une tasse, faites fondre la théière et brûlez un demi-mur de cuisine. Faudrait alors consulter.
Petite capsule tournée avec Code Culture où l'on apprend avec étonnement que la meilleure façon de se réchauffer, c'est de boire quelque chose de chaud. Je ne ferai pas la une de Nature avec cette découverte scientifique. Je vais devoir boire plus de thé.

Envie d'être brillant?

Sebz thé et lounge
67, boulevard René-Lévesque Est
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À la tienne, 1957! (Euh, quoi?)

6/1/2013

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Eisenhower vient d'être réélu tout comme Duplessis, Grace Kelly s'est mariée et nous avons enterré Jackson Pollock. Ah, 1956, nous avons tant de souvenirs de toi!

(En fait, pas pantoute. Aucun membre de notre club de soupers thématiques ayant plus de 30 ans, nous possédons des souvenirs impérissables de 1996, mais aucun de 1956, pour une raison évidente. Et pourtant, nous avons trinqué à l'arrivée de 1957 comme si nous y étions. Le truc? La machine à voyager dans le temps qu'est la cuisine.)
Bisol et bow tie
Oui, les soupers à la Mad Men ont la cote. Cependant, parce que nous sommes motivés (et légèrement cinglés, pour certains), nous avons voulu dépasser le simple concept «martini-bow tie» et nous attaquer à la folie des canapés et des repas trop protéinés. Le tout sur fond de Bill Haley avec ses Comets, avec un soupçon de déhanchements oh so shocking d'Elvis.
Menu d'adieu à 1956

Bouchées apéritives
(olives farcies aux amandes,
rillettes maison, saucisson)

Trempette chaude aux épinards et au fromage

Oie entière
Farce aux canneberges et à l'armagnac
Sauce brune
Pommes de terres rôties au four
Salade râpée

Frou-frou aux marrons

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Gratitude gastronomique

1/1/2013

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Deux ans déjà que j'étale ma pseudo-science gourmande, mes états d'âme et d'estomac et mes petites opinions pointues sur le web. Et malheureusement pour vous, je n'ai pas vraiment envie d'arrêter. J'ai même commencé ma lente domination médiatique.

Le premier jour de l'année nouvelle est un jour spécial à mes yeux. Ce n'est pas simplement l'occasion de faire des résolutions que je ne tiendrai pas (j'admire ceux qui le font, toutefois), ou de faire une rétrospective de douze mois de souvenirs gustatifs (je sais que vous aimez ça!). C'est surtout le moment de remercier ceux qui m'appuient dans ce petit ego trip virtuel. 

Bloguer n'est pas une activité solitaire (et non, nous ne sommes pas quatre à écrire des billets derrière un nom de plume, nous aurions fait plus original que de prendre Caroline comme faux prénom), tout comme manger ne devrait pas l'être (sauf quand on ne veut pas partager le dernier millefeuille Simon, et je vous comprends). Bloguer nécessite un public, quand on est chanceux. Et, chers lecteurs, chanceuse, je le suis en mautadine, parce que je vous ai. Merci du fond du coeur, de l'oesophage et du pancréas pour votre assiduité et votre indulgence.

Bloguer, c'est déjà bien à deux, avec un blogueur et un lecteur. Mais c'est encore meilleur à trois, quatre, et même dix-sept, soit le nombre de gourmands requis pour pondre Fou des foodies, notre livre de recettes collaboratif.

L'année 2012 a été riche en moments marquants : j'ai fait ma groupie de Ricardo, Radio-Canada a décidé de me mettre un micro sous le nez une fois de temps en temps, Bordeaux est venue à moi pendant une fin de semaine, le Festival d'été de Québec a fait exploser mes statistiques, Danny St Pierre m'a reconnue, j'ai employé le mot roadkill pour parler d'un repas et on m'a invitée en tant que média à me nourrir (ça, ça compte comme une validation du travail acharné).

Au-delà de la reconnaissance, des boulettes italiennes gratuites et de la pipolisation des queux, je retiens avant tout de 2012 ce qu'elle m'a apporté de plus précieux : une communauté, des amis... et une saperlipopette de trâlée de bons repas en parfaite compagnie.
Mes premières secondes de 2013
Chère 2013, tu as des croûtes à manger pour accoter ta prédécesseure. Pour t'aider, je t'ai amorcée avec deux verres de cidre de glace pétillant Pinnacle. Tu ne peux pas dire que je ne t'attendais pas comme du monde.
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