Il fait frette. On le sait. On trippe tous sur le chili dans ce temps-là, comme si, au Texas, ils mangeaient ça quand arrivaient les grands froids, genre 7° la nuit. N'empêche, un chili, ça réchauffe, surtout si tu le brasses devant le poêle pendant deux heures habillé en polar. C'est là que j'arrive, comme un ange descendu du ciel, avec ma recette anti-chili-elbow. Faut brasser juste pour éviter de faire un cerne sur la mijoteuse. Nice, han?
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Un jour, une copine me professait son amour pour Ricardo en disant : «Mais toi, t'es snob, tu dois le trouver kétaine!». Que nenni, chère. J'adore Ricardo. Ça explique le petit shake que j'ai pogné quand je suis arrivée aux studios de Radio-Canada pour ma chronique à Bien dans son assiette, et qu'il était là. Tout comme MHH, j'assume publiquement mon semi-fanatisme. Mais je sais que plusieurs d'entre vous vivent encore cette passion en secret. C'est correct, on va vous aider à assumer votre ricardisme. D'abord, sachez que la rumeur persistante voulant qu'il ait comme unique public des matantes est assez fausse merci : de tous les abonnés à son infolettre (qui se chiffrent presque en centaine de milliers), beaucoup ont en bas de 35 ans... Ça fait des pas mal jeunes matantes, ça.
Par une grise journée d'automne, j'ai reçu le superbe livre des Touilleurs. Au fil des pages, j'ai pu deviner, derrière les alléchantes recettes et le graphisme soigné, un éditeur d'exception. J'ai tout de suite eu envie de piquer une jasette avec Antoine Ross Trempe, directeur éditorial des Éditions Cardinal. La maison Cardinal existe depuis plus de 20 ans. Voyez-vous une différence entre il y a 20 ans et aujourd'hui?
Il faut dire qu'il y a 20 ans, nous éditions surtout des livres de santé et de spiritualité. Nous ne sommes en librairie que depuis cinq ans, soit depuis mon arrivée, et il y a eu une mutation de la direction éditoriale à ce moment. Disons qu'en cinq ans, il y a une impression d'abondance dans le secteur des livres de cuisine. En même temps, il faut souvent se défendre, se justifier, car les gens se demandent s'il y a encore de la place pour d'autres livres de cuisine. C'est comme pour le roman policier : est-ce qu'il n'y en a pas déjà trop? Pourquoi en écrire de nouveaux? À cela, je réponds qu'il y a toujours de la place pour des projets différents. Il n'est pas question de copier ce qui se fait déjà. Nous avons la prétention de dire qu'on aime les livres et qu'on apprécie l'objet lui-même, le travail graphique et la photo. Nous essayons de nous renouveler, de trouver de nouvelles avenues. Un grand vin ne saurait souffrir d'être allongé de quoi que ce soit ni mêlé à quelque recette que ce soit, pas même le plus exquis des bœufs bourguignons, messemble. À l'inverse, plus le vin est mauvais et plus le faux Coke Zel est cheap, plus le kalimotxo sera savoureux. Entre les deux, que fait-on quand on a un pas pire vin, mais pas très envie de boire? Parce que oui, ça arrive, cessez de vous cacher la vérité. Alors? Bah, on le transforme en apéro français ou suédois et l'on trinque. Mais pas trop, parce que c'est traître, ça se boit trop bien. Glögg, pour quand il fait frette en ti-péché Dire «vin chaud», c'est trop commun. C'est pourquoi, la prochaine fois que vous ferez un après-ski (ou juste un avant-souper), annoncez fièrement que vous servirez un authentique glögg à la suédoise (s'accorde bien avec des boulettes, à déguster sur un divan à monter soi-même).
C'est Marie-Claude Lortie qui l'a dit : les listes, vous trouvez ça swell. Paraît même que vous les lisez toutes, les plates comme les drôles. Alors, entre deux brassées de chili (pas dans le sens que je mets mon chili dans la laveuse, là, dans le sens de coup de cuillère), je me suis dit que ça serait un bel ajout à mon blogue, ça, une liste de listes. Ça va vous obliger à me lire jusqu'à la fin même si je radote, et ça m'aura pas pris beaucoup d'efforts. Il me restera donc un peu de jus de coude pour donner un autre vigoureux swing de bras dans mon chili. Des listes pas vraiment pertinentesJ'arroserais tout, tous les jours, de...
1) Sauce à l'anguille 2) Sirop d'érable 3) Gin tonic (pour faire passer l'anguille) Dans mon frigo, il y a toujours...* 1) De la moutarde de Dijon 2) De la sriracha 3) Un pot presque vide de dulce de leche *Mention spéciale à une demi-canne de bouffe à chat. |
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Septembre 2016
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