Je suis snob, blogue bouffe de Québec
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J'ai pu faim, m'man

30/4/2012

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– Où tu vas en fin de semaine?
– Au premier Foodcamp Québec.
– C'est quoi, ça?
– Je sais pas trop. Paraît qu'on va manger comme des porcs, rencontrer des vedettes et mettre enfin des faces sur des twitteux. J'ai mis une belle robe au cas où.
Danny St-Pierre

Le Foodcamp, c'est...

... une folle idée de Francis Laplante qui a fait son chemin. Une journée entière sous le signe de la gourmandise et de la convivialité.
... des ateliers-conférences de grands chefs, en odorama et dégustatoscope.

« Oh mon dieu, on va manger toute la journée, ça n'a pas de bon sens ! », dit une madame presque horrifiée à une blogueuse (ça a été twitté, donc c'est vrai).
... aller à la rencontre de producteurs d'ici, qui font des produits de qualité dans des conditions pas toujours faciles, mais dont la passion est plus que communicative.

Mais le Foodcamp, c'est aussi...

.. des prestations de pâtisserie haute voltige sur fond de dubstep. Fumée, jeux de lumières, explosions de ballons, j'me serais crue dans un rave. Sauf qu'on était tous à jeun (le sucre, ça compte?) et que les glowsticks étaient remplacés par Instagram.
Dessert de Sébastien Camus
... manger une crème brûlée dans le hatchback d'une Volkswagen. C'est ce qui arrive quand tu fais descendre de Sherbrooke le blogueur Olivier, qu'il apporte un dessert juste pour toi et qu'il le caramélise avec sa torche à même le stationnement du Château Laurier.
Crème brûlée clandestine
... se régaler de baloney cuisiné par un chef tatoué (Phil Viens du DNA).
Baloney de Phil Viens du DNA
... faire sa groupie avec Danny St-Pierre, l'un des chefs les plus hilarants et les plus talentueux de sa génération. Il a maintenant un charmant problème : 300 participants au Foodcamp vont aller lui booker son resto Auguste tout l'été.
Avec Danny St-Pierre
... se faire gâter pas possible. Je peux maintenant me pavaner à mon futur nouveau boulot avec une tasse Keep Cup offerte par Be Coffee. Ça valait la peine de se lever à une heure impossible un samedi matin dans un froid sibérien.
Les cadeaux des commanditaires du Foodcamp
... ♥ attention, moment d'émotion ♥ rencontrer enfin des blogueurs, des foodies, des passionnés avec qui on discute presque tous les jours sur les intertubes. Et se rendre compte qu'on est collectivement au diapason : manger est plus qu'un plaisir, c'est un besoin viscéral qui doit être partagé pour être satisfaisant. (Vous pourriez juste dire qu'on est dépendants affectifs, ça serait un beau synonyme.)

Et alors?

Après tant d'excès, on se trouve vraiment cocotte d'avoir réservé pour un festin entre amis au Hosaka-ya. J'ai bu un thé, that's it. Mais, encore dans les vapes euphoriques, ça ne m'a même pas fait de peine de ne pas manger. Pour les 15 heures suivantes. C'est dire... Mais je me cultive déjà un appétit pour l'an prochain. En attendant, ma place à La Tanière est réservée (le 29 juin, je me roule par terre) et on n'attend que le temps clément pour une virée à Sherbylove.

Pour un vrai récapitulatif de la journée, écoutez ma chronique à La capitale blogue en baladodiffusion!

Merci Julien pour avoir immortalisé la dégustation dans ton coffre de char et mon moment « Mon dieu je touche à Danny » en compagnie d'Olivier.
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Les hommes de Croc-Mignon

25/4/2012

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Et hop! Un deuxième topo pour la géniale et cultivée webtélé Code Culture, votre source de protéines intellectuelles, faible en matières grasses avec haute teneur en contenu.

Cette fois-ci, je promène mon micro et mon estomac au lancement de la boucherie Le Croc Mignon à Limoilou. ♫ Faut que ça saigne! ♫

Envie d'y aller?

Le Croc Mignon
594, 3e Avenue
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Un bedon conscientisé

22/4/2012

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(Ceci est un rare billet pseudo-engagé. Vous êtes prévenus.)

En ce Jour de la Terre, les consciences s'éveillent, soudainement, nous sommes tous prêts à composter furieusement, à manifester (pas violemment, j'espère) et à frotter son carrelage de salle de bain au vinaigre blanc (histoire vécue).
cresson
Malgré mon titre autoproclamé de snob, je ne suis pas à l'abri de la vague verte, bien au contraire. Sans pourtant m'y connaître en bio, je suis tout de même d'avis que tout commence dans l'assiette. Pas besoin de faire votre épicerie à la Carotte Joyeuse et de vous nourrir exclusivement de quinoa pour faire une différence. Inspirez-vous des petits conseils qui suivent, soyez curieux, mettez la main à la terre.

Dans le filet à poissons

Premièrement, évitez le thon rouge. Oui, je sais, c'est ben ben bon. C'est justement ça, le problème. On est trop nombreux à trouver ça bon, et les thons ne sont pas assez nombreux pour se réjouir de leur popularité. Tournez-vous donc du côté des poissons issus de la pêche durable. Notre Ricardo préféré  a préparé un petit aide-mémoire, et le site SeaChoice, une initiative de la Fondation David Suzuki, a un outil de recherche très exhaustif, mais malheureusement en anglais seulement. Plus simplement, fiez-vous à un vrai bon poissonnier, comme JEF à Québec.

Dans le tiroir à viande

Incapables de vous résoudre à devenir végétariens? Je vous comprends. Mais il est possible de manger de la viande sans se sentir trop coupable. D'abord, visiter un boucher qui s'approvisionne chez des éleveurs d'ici est un bon geste. Je pense à la ferme Eumatimi, dont le boeuf se retrouve dans les cuisines de bon nombre de grands restos de la province, qui fournit un boeuf goûteux, et pas cher en plus!

Posez-vous aussi la question sur la provenance du petit animal dans votre assiette. Avant d'atterrir entre votre couteau et votre fourchette, comment était-il élevé? Nourri? La blogueuse Élise Desaulniers, ma référence en éthique animale, peut vous en dire plus. Curieux des appellations bios et réservées? Le site du CARTV est là pour vous aider.

S'il est difficile d'être végé quand on a la dent carnivore, on peut tout de même s'adonner au plaisir des lundis sans viande et tromper son boucher comme les Carnivores infidèles. Le tofu n'a pas à être synonyme de dépression.

Dans son verre

Les avis divergent sur la biodynamie (La bio-quoiiiii? La bio ça), tout comme sur les effets des sulfites sur la santé. Sans pour autant céder à une fausse vague de panique, on peut toujours lorgner du côté des vins nature, à la SAQ ou en importation privée. Dans le doute, j'appelle David le sommelier fou ou Rémy Charest à la rescousse.

Dans sa pantry

Faites une place aux produits du Québec dans votre garde-manger. Promenez-vous au marché Jean-Talon à Montréal, au marché du Vieux-Port de Québec, jasez avec les producteurs, achetez local pas parce que c'est local, mais bien parce que c'est bon. Pourquoi ne pas encourager à la fois votre fermier local et la consommation de légumes frais chez vos marmots en vous abonnant à un panier du producteur? Manger plus lentement, manger mieux, c'est aussi l'idée du mouvement Slow Food.

Sur son balcon

Ma principale joie de fille déménagée : mon premier balcon, et les premières boîtes à fleurs de ma vie d'adulte qui sont fournies. Fines herbes à la portée de la main? Même le pouce pas-vert-du-tout que je suis peut y arriver. Vous êtes plus doués que moi? Laissez-vous inspirer par l'aventure du Fermier urbain, animée par Ricardo et en ondes à Radio-Canada dès le 26 avril à 19 h 30. Trois familles expérimentent l'agriculture urbaine. Ça donne envie d'avoir son jardin communautaire...

Il y a tant de façons de rendre son assiette un peu plus responsable. Je ne suis pas hypocrite : je ne fais pas à la lettre tout ce que je vous ai mentionné. Mais j'en fais un peu, et c'est un leurre de croire qu'un peu multiplié par plusieurs ne donnera rien.

Vous avez de bonnes idées pour un bedon conscientisé? Faites-m'en part dans les commentaires!

Ajout : après avoir aussi bien mangé, de grâce, fermez donc le robinet pendant que vous vous brossez les dents!
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Open bar (à pain)

3/4/2012

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Petite, j'aimais bien le macaroni et le spagat'. Jusqu'à ce que je me tanne. Ça tache, ces affaires-là.
Beubé
Je ne sais même pas à quand date la dernière fois où j'ai mis les pieds dans un Pacini. Ça devait être pour le bar à pain. C'est toujours pour le bar à pain. Même que quand j'ai dit que j'avais été invitée à découvrir le nouveau concept de Pacini (je sais, des mots qu'on ne s'attend pas à entendre dans la même phrase), mes copains se sont exclamés d'un ton horrifié, en bégayant d'inquiétude : « Ben là, il vont pas... enlever le bar à pain, toujours? Mais où est-ce qu'Annie va aller cruiser? » Rassurez-vous : le baro à pano reste (désolée, je ne parle pas italien).

Ce qui change, par contre : l'accueil. C'est là-dessus que mise le propriétaire de la chaîne, Pierre Marc Tremblay. Afin de recréer l'accueil à l'italienne, les créateurs se sont inspirés des petits marchés romains et d'endroits comme Eataly (paraît que Batali et Bastianich ont piqué le concept à Pacini). Quand on entre dans le nouveau restaurant de Lebourgneuf, le premier de la chaîne à adopter le concept, on arrive dans une petite épicerie avec sauces maison, pâtes, fromages, huiles et ustensiles.

Pour ajouter à l'atmosphère, toute la musique ou presque a été choisie par Marco Calliari, qui est porte-parole de la chaîne depuis des années. Mais n'espérez pas entendre « Fous-moi la paix » pendant que vous dégustez votre duo pizza ultra piccante.

Volonté du propriétaire : changer les perceptions qui veulent qu'une chaîne ne peut pas être synonyme de qualité ni authentique.
Pour l'authenticité, je ne saurais dire. Par contre, pour la qualité, je dois avouer que les bouchées qui nous ont été servies étaient assez goûteuses. Proscuitto di Parma, jambon, saucisson étaient tranchés sur place sur une machine ben ben chère, qu'a dit le proprio. Nous avons aussi croqué dans des crostinis bocconcini-pesto et chèvre-herbes ma foi assez satisfaisants et dans un slider à la boulette marinara avec roquette et généreuse tranche de parmesan (mon coup de coeur même tiède, la viande était tendre et juteuse avec un goût frais d'herbes, dans une sauce pas trop salée).
Comme beaucoup d'enfants nés dans les années 80, je suis restée marquée par l'image du Pacini familial, où nous allions en sortie quand les sous le permettaient. Je me nourrissais exclusivement de bar à pain et de salade César à volonté, et je faisais des p'tits yeux de Bambi pour que ma mère me refile sa cerise-dans-le-gras-brun-sucré-pas-vraiment-du-chocolat-sous-vide.

Je suis repartie avec un petit cadeau de verrines de dolci (mais pas de cerise emballée) et l'esprit curieux. Viendrait-on de me faire la passe du coyote en me convaincant d'y retourner pour essayer le risotto aux champignons de la mamma de Marco Calliari (pour vrai là)? Ça se peut bene.
Timine
Même le ti-mine a participé à la dégustation des dolci.
En tant que super-ultra-VIP-de-la-mort-qui-tue, j'ai eu droit à une bise de Marco Calliari (c'est pour toi, ça, ma belle Sylvie). Pis oui, je lui ai fait une joke sur Anonymus.

Sur l'invitation d'Isabelle Verdier qui, grâce à son bon travail, a réussi à me convaincre à la fois d'aller dans un Pacini et à Lebourgneuf, un doublé.

Curieux d'y aller?

Pacini
1280, boulevard Lebourgneuf (oui, je suis allée en semi-banlieue)
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