Je suis snob, blogue bouffe de Québec
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L'étrange pari de Paysanne Gelato

31/7/2013

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À la lecture de l'invitation à goûter les glaces de Paysanne Gelato à Place Laurier (pâârdon, Laurier Québec), j'ai levé un sourcil ben ben haut. De la crème glacée à l'italienne, soi-disant authentique, en plein milieu d'un centre d'achat? Voyons donc. Entre un comptoir d'étuis de cellaires pis un magasin où la quantité de tissu est inversement proportionnelle au prix? Voyons donc (bis). Et pourtant... j'ai dit oui. J'étais trop curieuse. Au pire, si ça s'avérait décevant, je pourrais toujours aller changer le mal de place avec du magasinage compulsif.
Photo
C'est Jean-François Beetz, vice-président, qui m'a accueillie avec un grand sourire. J'ai eu beau le prévenir que j'étais une habituée (ou plutôt une consommatrice compulsive sans aucun remords) du Tutto Gelato, que la barre était haute dans mon palais question glaces et sorbets, il était confiant. C'est sa soeur, Caroline (eille, c'tu un beau nom, ça, pareil?), mariée à un Italien (la vie fait bien les choses) qui prépare toutes les glaces pour les huit succursales. Jean-François a en foi en sa famille...
... et il a bien raison. Il m'a fait goûter la presque totalité du comptoir de glaces (je suis en train de m'programmer un diabète réfrigéré) et aucune ne m'a déçue. Plusieurs ont même eu droit au petit cri de joie que je réserve aux vraies bonnes choses de la vie.

Les fans du Tutto Gelato trouveront probablement que certaines glaces sont plus sucrées, comme celle au citron par exemple. Mais elles ne sont jamais sucrées jusqu'à l'écoeurement. Plusieurs saveurs de Paysanne Gelato sont très originales, comme celle au millefeuilles au citron (à dévorer sans retenue) ou la gelato à la noix de coco grillée. J'ai craqué pour celle au thé chaï, et j'ai à peine eu le temps de cligner des yeux que l'homme de la maison avait fait disparaître notre portion de glace à l'espresso.

C'est une affaire de famille, je l'ai dit. Et à force de jaser avec Jean-François, j'ai pu découvrir derrière la compagnie une famille unie, un vrai bel exemple de réussite de relève d'entreprise. Paysanne Gelato est aussi engagée dans la communauté, en soutenant Leucan par exemple. Que du bonheur, quoi. J'adore ce genre d'histoire (même si je continue un peu de rouler des yeux en pensant au centre d'achat!).
Photo
Je me pratique pour les Olympiques de la dégustation.
Je suis repartie bien contente que l'on ait déboulonné mes préjugés (je ne suis pas forte en rénos de toute façon), repue et surtout assurée que si je continuais de fréquenter ce bout de mail, il n'y avait aucune chance que je rentre encore dans le linge vendu à la porte d'à côté.

Envie de vous «geler la face»?

Paysanne Gelato
Rez-de-chaussée, près du futur Target
Laurier Québec

Je tiens à remercier Jean-Fraçois Beetz pour l'invitation... et la collection de cuillères!
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Ma mamie dans Fou des foodies

16/7/2013

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Ça m'a pris un mois avant de parler de la sortie du tome 2 de Fou des foodies. Et ce n'était pas l'envie qui manquait, mais bien à la fois les heures de sommeil, le temps et l'angle.

J'ai pris l'habitude ici de traiter d'un peu tout de façon dérisoire (toujours avec affection, cependant), c'en est presque devenu une marque de commerce, du moins un style «particulier», aux dires de certains de mes lecteurs.

Mais là, pour un moment, j'ai envie de mettre en veilleuse le show de décrocheuse de l'École de l'humour et de vous raconter la genèse de ce tome 2, du pourquoi et du comment, et de vous parler de ma grand-mère maternelle. Après tout, c'est elle qui a inspiré le thème de ce deuxième opus.
Cover Fdf
Le tome 2 de notre magazine a le souvenir comme trame de fond. On y parle à la fois de souvenirs culinaires, d'ingrédients oubliés, de gastronomie d'antan, de secrets de famille et d'histoire de la ville. Je n'ai pas inventé le concept de nostalgie; par contre, j'avais déjà dans ma tête, avant même que le comité éditorial ne vote à l'unanimité pour une deuxième publication, ce tome 2 tout prêt. J'avais envie de parler de ce qui nous façonne comme foodie, comme gourmand, comme personne. Et on se construit (presque) toujours par la filiation. Le mot «grand-mère» est la clé de notre monde gustatif: c'est chez mamie que l'on goûte les bonbons à profusion, que l'on se délecte de nos plats préférés sans cesse répétés, que l'on revit à coups de cuillère l'enfance de notre père ou de notre mère.
Caro et Nannie
J'ai eu la chance de connaître, bien que brièvement, la mère de ma mère. Décédée alors que je n'avais que 7 ans, elle ne m'a laissé que peu de souvenirs, presque tous liés à la nourriture. Chez elle, comme chez bien des mamans et des grand-mamans, manger était synonyme d'aimer. Elle démontrait son amour pour sa famille par mille et une attentions: il y avait toujours de la lasagne pour mon père, qui en était friand, elle faisait des galettes au gruau pour sa fille, elle mettait des vol-au-vent au menu si elle savait que je venais la visiter. Même à un tout jeune âge, j'étais si obsédée par sa recette que ma grand-mère paternelle lui avait même téléphoné, désireuse d'obtenir sa recette afin que je daigne en manger ailleurs. Je me levais la nuit pour manger les desserts qu'elle conservait au congélateur. Je fuyais le salon en cachette pour piger dans le sac de Fudgee-O, rangé dans l'armoire à tourniquet (j'étais vite attrapée, parce qu'à 4 ou 5 ans, je ne refermais pas très bien les sacs de biscuits...). Je jouais à la grande fille pendant les repas, alors que j'avais la tâche très importante de passer le petit ramasse-miettes rouge sur la nappe.

Ce sont là les quelques souvenirs qu'il me reste encore de ma Nannie, outre l'odeur de son parfum (Magie Noire, je crois). C'est bien peu, mais ce sont des souvenirs que je pourrai reproduire avec ma mère quand j'aurai des enfants: le plaisir de cuisiner, le plaisir d'apprendre à goûter et à savourer. Avec ma mère, avec ma fille ou mon fils, j'ouvrirai les cartables, je sortirai les fiches recopiées à la main et je reproduirai les recettes, fidèlement, pour faire revivre mes souvenirs et tout un patrimoine culinaire.

Je ne me rappelle pas du moment où la photo a été prise: c'est au chalet, c'est tout ce que je sais. Nannie coupe des concombres, il y a du pain frais sur la table, et seule ma petite tête dépasse. Je la regarde. Mon regard est intéressé. Je ne mange pas, j'écoute. Pourtant, elle n'était sûrement pas en train de me faire une leçon de Cordon Bleu. Cela n'empêche pas que j'aurai retenu d'elle, et de ma grand-mère paternelle, la leçon la plus importante de toute: cuisine pour ceux que tu aimes.

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Je ne mangerais pas Def Leppard

3/7/2013

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Dans la vie, y'a ben des affaires que je suis prête à manger: des abats, des yeux de poisson, même des tarentules frites s'il le faut (genre quand y'a plus de chips). Mais à lire les réponses de mes lecteurs pour le concours «La snob vous sort au FEQ», y'a ben des affaires là-dedans que je ne voudrais jamais mettre dans ma bouche.

Je vous avais demandé de répondre à la question suivante (dont on a dit que c'était la meilleure question de concours ever, je songe d'ailleurs à réorienter ma carrière dans l'écriture de questions d'habileté à la Régie des alcools, des courses et des jeux):

Si Def Leppard était un aliment,
ce serait...

Et voici un florilège des meilleures réponses
  • De la sauce barbecue Kraft! On pense d'abord que ça va avoir du corps et du piquant, mais on se rend vite à l'évidence que c'est juste doux et sucré... Sébastien C.
  • Un oeuf Cadbury : le peu de fois où j'en ai une envie soudaine et que je pense pouvoir en avaler plusieurs, c'est tellement mou et ultra sucré que j'arrive à peine à en finir un (tout comme les chansons de Def Leppard). Gisèle N.
  • Du durian. Jamais essayé, mais j'en entends parler autant en bien qu'en mal, et généralement dans les extrêmes du spectre possible. Catherine H.
  • Un Jos Louis. Tu te rappelles que t'aimais ça quand t'étais petit, mais après deux bouchées, t'as hâte que ça finisse. Francis D,
  • Une épluchette de blé d'inde. Avec BEAUCOUP de cheveux sur le blé d'inde. Sonia G.
  • Du radis; c'est cute sur une photo, mais il pique dans la bouche et a un goût de vieux... Bref je n'aime pas le radis. Alexandra B.
  • Des bâtonnets de céleri farcis au Cheez Whiz. D'un goût assez douteux, cette institution culinaire des années 80 est maintenant principalement apprécié en cachette ou par des irréductibles fans de longue date. Frédérique C.
  • Je comparerais Def Leppard à une brochette de bœuf/saucisse hotdog (trop) cuite sur le BBQ : ça me rappelle l'été au chalet avec les cousins-avec-trop-de-cheveux et ça tient sur une baguette. Véronique D.
  • Un gros sac de sucre. Tsé. Qu'on renverserait sur quelqu'un. Comme dans «Pour some sugar on me ». Au nom de l'amour là. Marie-Hélène H.
  • Def Leppard, c'est comme les cocktails de crevettes de la fin des années 80. J'ai jamais aimé ça et ça me rappelle mon bal de finissants. Christiane C.
  • Un crabe amputé d'une pince...comme le batteur du groupe! Ca reste bien, mais n'empêche que... Éric S.
  • À des peanuts en écale dans un bar, tu sais que ça fait probablement des décennies qu'elles sont là, qu'elles sont un nid à bibittes, mais t'en manges pareil. Camille L.
Vous remarquerez une tendance: vieille bouffe des années 80, beaucoup de cheveux, blagues de sucre, une joke (légèrement) déplacée sur le batteur manchot. J'ai aussi compté dans toutes les réponses trois occurrences de pâté chinois, dont un décrit comme «vieux». Y'a pas à dire, on sent une thématique (ou on sent l'vieux).

Et la gagnante, tirée au sort par le Festival d'été de Québec, est...

Karine Boivin
de Saint-Nicolas

Sa réponse :
  • Je comparerais Def Leppard à un Mr. Freeze. Comme une pause bien méritée lors d'une chaude journée d'été (ok y'en a pas eu beaucoup des journées comme ça dernièrement et on est dû). On oublie tout, on savoure et on pogne des crampes de cerveau à trop tripper! 

Bravo Karine, bon FEQ et bon show de popsicle (avec le ti plastique qui fait mal aux coins de bouche)!

Un gros, gros merci au Festival d'été de Québec de m'avoir proposé ce partenariat. J'ai eu vraiment trop de fun!
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