Je suis snob, blogue bouffe de Québec
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​Duos livre-choco à mettre dans le bas de Noël

27/11/2016

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Littérature et gourmandise vont de pair, surtout durant les vacances du temps des fêtes! Pour renouveler le sempiternel bas de Noël pour lequel on manque souvent d’inspiration, voici quatre accords livre et sucrerie de Chocolats Favoris, pensés pour les gourmands de votre vie, à glisser sous le sapin.

Pour le gourmand de nature

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Les romans culinaires ont la cote, qu’on pense au Cuisinier de Martin Suter, à En cuisine de Monica Ali ou à Une gourmandise de Muriel Barbery. Comme une sorte de plateau de dégustation, Gallimard offre des extraits de festins littéraires dans cette anthologie que l’on déguste, un texte à la fois, avec en main le chocolat au lait à saveur de tarte au citron. Un carré à la fois, mi-sucré mi-acidulé, pour chaque chapitre. Une bouchée fond en bouche pendant qu’on imagine le festin de Babette de Karen Blixen, une autre bouchée pendant qu’on accompagne Cyrano à la Rôtisserie des Poètes... bien vite, le livre est fini et la palette aussi!
 
Des mots à la bouche. Festins littéraires
Folio 2€ Gallimard

Pour le gourmet curieux

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Là, il faut faire bien attention de ne pas tacher les pages! Pour accompagner les Carnets de bouffe, des histoires culinaires croquées, c’est le cas de le dire, par le bédéiste québécois Cyril Doisneau, il faut une bonne table de chocolat noir au grué de cacao et espresso. Comme les séquences prises sur le vif, le grué croque sous la dent, l’espresso nous garde alerte alors qu’on découvre au fil des pages les coulisses de restaurants du Québec : le Pastaga de Martin Juneau, la pâtisserie Rhubarbe de Stéphanie Labelle, le Pied Bleu du duo Thania et Louis... Le foodie y reconnaîtra ses idoles, tout en se léchant les babines, au propre comme au figuré.
 
Carnets de bouffe
Cyril Doisneau
Éditions La Pastèque

Pour le mangeur émotif

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Méconnue, la littérature japonaise est riche et particulièrement intéressante pour un gourmand. Au fil des pages de ce roman très touchant, on découvre une galerie de personnages tout en délicatesse, des saveurs incroyables décrites avec doigté, bref, on peut presque goûter le Japon à chaque page. C’est pourquoi la tablette de chocolat blanc au thé matcha et riz soufflé est la compagne idéale de cette lecture : la douceur légèrement grasse du chocolat blanc, en contraste avec la pointe d’amertume du thé matcha et le croustillant du riz, complète le voyage littéraire et gustatif à l’autre bout du monde.
 
Le restaurant de l’amour retrouvé
Ito Ogawa
Éditions Philippe Picquier

Pour les enfants (et leurs parents)

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Tout aussi adorable que la mini barre de chocolat biscuits et crème, le personnage de Fourchon séduit tout le monde! Moitié fourchette, moitié cuillère, Fourchon se cherche des amis à table. Les petits fondront de plaisir à la lecture de ce livre au héros attachant, car si différent, et les grands tenteront de ne pas finir en cachette la tablette!
 
Fourchon
Kyo Maclear et Isabelle Arsenault
Éditions La Pastèque

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Par souci de transparence, je tiens à dire ce que billet a été écrit pour le compte des Chocolats Favoris. Cependant, l'entreprise m'a laissé carte blanche pour le choix des produits, le sujet et l'écriture du texte.
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Kit de survie sucré pour le temps des fêtes

20/11/2016

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On est tous un peu naïfs, moi y comprise, quand vient le temps d’organiser Nowel. Hé, on a des vacances, ça va être relax! On va voir plein de gens qu’on aime, on va prendre le temps d’être ensemble... Pis là, les soupers et les brunchs s’additionnent au calendrier, si bien qu’on se ramasse avec un agenda de ministre le 3 décembre. Juste à y penser, je suis fatiguée.

Mais on peut se sauver (momentanément) de la popote, même quand on est foodie! Suffit de se munir d’un ensemble pour survivre aux fêtes : le trio de fondues Chocolats Favoris aux saveurs exclusives de Noël. On s'en sert comme excuse quand on dit qu'on va «cuisiner» le dessert, ou alors on l'offre en cadeau d'hôte. Dans tous les cas, voici trois façons de les manger!

Pour le potluck du bureau

Comme il est de bon ton de mettre ses beaux atours pour le party de job, on apporte en guise de contribution la fondue au chocolat noir à la fleur de sel. C’est une saveur originale, dont la pointe légèrement salée fait ressortir les arômes du cacao. Chic! En plus, pas besoin de partir plus tôt du bureau pour s’installer aux fourneaux... ce qui veut dire qu’on devra terminer quand même le damné rapport avant d’aller fêter, pas d’excuses!

Pour la soirée entre amis

Avec les copains, on préfère prendre ça relax. Depuis le temps qu’on se connaît, pas besoin de se casser la tête! On sait que tout le monde sera heureux de piger dans une fondue géante à partager. On étend donc un grand papier ciré sur la table, on le remplit de fruits, de noix et de guimauves, et on garroche par-dessus tout ça la fondue à saveur de s’mores (chocolat, biscuits Graham et guimauves). On peut même pousser le plaisir jusqu’à fêter en pyjama, parce qu’on risque de se beurrer... quel bonheur!

Pour le brunch en famille

Le matin, surtout après une grosse soirée avec de la grosse bouffe de réveillon, c’est le temps de prendre ça slow. Et plus léger! En remplacement des traditionnels deux-œufs-bacon-saucisse-jambon-patates, pourquoi ne pas bruncher à l’européenne? Un grand plateau de fruits, des croissants au beurre bien feuilletés et une canne de fondue à la saveur rêve de pistaches, c’est tout ce qu’il faut pour recevoir la parenté de façon simple et facile. On trempe les croissants dans la fondue et on se régale, en sirotant un café et en papotant tranquillement.
 
Tout ça, du garde-manger à la table en 20 minutes!

Par souci de transparence, je tiens à dire ce que billet a été écrit pour le compte des Chocolats Favoris. Cependant, l'entreprise m'a laissé carte blanche pour le choix des produits, le sujet et l'écriture du texte.
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Pour passer l'temps au FoodCamp Québec

30/9/2016

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T'as peur de t'ennuyer entre deux présentations, trois bouchées, quatre selfies pis cinq «moi, le chef, là, je le connais» pendant le FoodCamp de Québec qui commence demain? Ben j'ai d'quoi pour toi, pis chus sortie de ma maternité pis de mon maternage pis de mon «maintenant j'ai un bébé alors chus tellement une meilleure personne même si j'blogue pu» jusssssse pour te faire ça. Dis merci à môman.

Le bingo du foodie

Tu peux amener c'te belle feuille de bingo-là dans n'importe quelle occasion :
  • Dans un souper de foodies où tout le monde va photographier la bouffe pendant qu'elle eurfrédit
  • Dans un resto en amoureux, si ton chum/ta blonde est foodie pis que vous avez pu rien à vous dire
  • En écoutant Canal Vie, Canal Tite Vie, Food Network ou Ricardo le matin
  • Dans un événement mondain (5 à 7, lancement de livre de cuisine, lancement d'une nouvelle marque de spatules, divorce)
T'as juste à l'imprimer (si t'as encore ça cheu vous, une imprimante, ou alors si t'es du genre à «emprunter» des impressions au bureau) ou à la sauvegarder sur ton téléphone; dans ce cas, tu peux utiliser ton gras de doigt comme pinouche.

Gagnant à tous les coups!

Quossé tu gagnes, tu me demandes? Rien euh-pan-euh-toute. #sorré
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*Clique sur la photo pour une version plus grande parfaite pour vider ta cartouche d'encre.

Le jeu à boire

Je suis une partisane de la modération, parce que caler une bouteille de gin à 95$, ça fait non seulement cher la gueule de bois, mais ça fait dur sur un moyen temps. Faque je recommande chaudement que tu remplaces le fort par du kombucha. J'te garantis qu'tu vas pogner un ti buzz pétillant fermenté pas piqué des vers.
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Source : Giphy
Prends une shot chaque fois...
  • Qu'une fille fait un selfie avec Martin Juneau
  • Qu'une fille crie aigu devant Martin Juneau
  • Qu'une fille fait une demande en mariage à Martin Juneau
  • Que Martin Juneau prend une gorgée sur scène «pour relaxer»
  • Que tu croises une métante ou un mononcle chaudaille à partir de 14 h
  • Que tu te fais piquer ta place en avant
  • Qu'un chef porte une calotte
  • Que quelqu'un prend une photo d'une bouchée dans sa main
  • Que quelqu'un met une photo de bouchée dans sa main sur Instagram
  • Que la personne à côté de toi like ta photo sur Instagram
  • Qu'un chef propose de mettre plus de bacon
  • Qu'un chef propose de mettre plus de foie gras
  • Que quelqu'un dit que les cupcakes, c'est out
  • Que quelqu'un, du fond de la salle, crie une question pas rapport
  • Que quelqu'un demande au bénévole qui sert les bouchées de ne pas bouger le temps de prendre une photo
  • Que quelqu'un demande au bénévole qui sert les bouchées de ne pas bouger le temps de reprendre une photo parce que la première est floue
  • Que quelqu'un dit que ça prendrait un FoodCamp à Montréal
  • Que quelqu'un dit «moi j'ai un blogue culinaire»
  • Que quelqu'un dit «moi je connais le chef»
  • Que quelqu'un tweete «Ça promet!»
  • Que quelqu'un essaie de te vendre un Thermomix
Tchin, sti!

​(Ah pis bon FoodCamp, gang.)
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En pause sein-dicale

26/6/2015

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Depuis presque huit semaines, je vis un perpétuel party BYOB : bring your own boobs. Non, je ne suis pas devenue danseuse exotique; je n'ai pas non plus déménagé dans la maison Playboy; j'ai juste eu un flo. Je suis passée de celle qui se nourrit à celle qui nourrit. Oh, je mange aussi (il faut bien de l'énergie pour produire tout ce buffet lacté), mais surtout tiède-froid et, plus souvent qu'autrement, à une main, ce qui ne permet pas la prise optimale de photos Instagram. De toute façon, pas sûre que je pognerais ben du like à publier une photo de ma barre tendre, dans le noir, à 4 h du matin.

Comme j'ai rarement le temps de m'attarder pour manger, encore moins de dormir ou même d'aller faire un ti peupi seule la porte fermée, j'ai peu de temps à consacrer à ce blogue, malheureusement. Les sorties sociales se font rares, l'agenda est géré par une tite affaire toute rose qui ne peut se passer de moi comme un foodie ne saurait vivre sans le hashtag #foodporn et, de toute façon, j'me vois mal me sortir une boule à l'Initiale entre deux services.

Non, je n'abandonne pas ce blogue, et je ne le transforme surtout pas en site de môman, même s'il m'arrive en vrai de m'extasier sur le pouvoir nettoyant du Swiffer pour torcher les trop-pleins de bébé. En fait, dès que Mini Snob aura compris qu'elle pouvait aussi fermer les yeux le jour, je m'attellerai à la fastidieuse tâche de refaire la plateforme de ce blogue, sous Wordpress, en plusse beau. Je rattraperai aussi le retard pris dans les derniers mois pour vous parler de tout ce que j'ai goûté (qui était bien entendu sans alcool, cuit à point, pasteurisé et respectant les règles du Mieux-vivre avec son enfant). Il faudra aussi que je profite du manque de sommeil pour écrire des blagues avec Mathieu Charlebois sur Vas-tu finir ton assiette, et que je dorme un peu pour continuer la belle aventure de Fou des foodies.

Les projets ne manquent pas, sauf que maintenant, tout se fait à un autre rythme. Avoir un bébé, c'est la mijoteuse de ton existence. Ça sert à rien de te presser, parce que ça cuira pas plus vite.
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Le parfait petit foodie, édition FoodCamp de Québec

16/4/2015

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Parce qu'il n'est pas toujours facile de se fondre dans la masse d'un groupe de foodies sans en connaître les codes (le kale, c'est in ou c'est out? mon déodorant au bacon, too much ou juste assez? dois-je moi aussi cruiser Martin Juneau?), voici un petit manuel de bienséance qui vous fera passer incognito (mais nul besoin de recommencer votre vie à zéro) au FoodCamp de Québec, parole de pro.

Des selfies à la tonne tu prendras

Rien ne prouve que tu es allé au FoodCamp si tu n'as pas pris de selfie. Tu auras beau avoir en main tes billets, pris 300 photos sous tous les angles d'une pauvre bouchée devenue tiède et molle à force d'être paparazziée, partagé au moins la moitié desdites photos, même celles un peu floues, avec un trop-plein de mots-clics sur Instagram et Twitter-même-si-sur-Twitter-c'est-devenu-pouish-vu-qu'on-les-voit-plus, fait un check-in Facebook, fait un check-in Swarm, t'être fait taguer dans un check-in Facebook etdashou Swarm, avoir RSVPé à l'événement Facebook s'il y en avait un et averti ta mère et tes tantes que tu allais au FoodCamp, si tu n'as pas pris de selfie, c'est exactement comme si t'étais resté en bobettes cheu vous avec les chats à jouer à Mario sur la Wii U (allô chéri!).

Voici comment prendre un bel égoportrait, blogueur style :
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Il faut bien tenir le ti-papier qui dit que t'es un blogueur, sinon personne ne le saura. Croque-le si t'as besoin de tes deux mains. Regarde le bas de la caméra, comme si t'étais en train de chercher le piton; ça aura l'air plus humble. Surtout, assure-toi que la photo est au minimum pas très éclairée, quitte à faire de l'ombre avec ton immense brushing frisé. L'important, c'est que le mot «blogueur» et le logo orange (assorti à tes cheveux) ressortent bien, c'est tout ce qui compte.

Du hachetague #foodporn tu abuseras

Et quand je dis «abuser», faut pas se gêner. Ne te limite pas timidement à employer le mot-clic uniquement quand ta photo est superbement bien cadrée, lumineuse, nette et claire. Mets-le partout! Ça peut même aller dans la même phrase que «goberge», pis «baloney» (je me demande d'ailleurs quel chef aura ça au menu en fin de semaine; j'parie un gros 10 cennes su' Ferrer). Tu sais, la food porn, c'est exactement comme la porn ordinaire : ce n'est pas tout le monde qui mange la même affaire, mais c'est toute de la porno au bout du compte.

Ta vie entière tu tweeteras

C'est le même principe que pour le selfie qui s'applique ici : si tu ne le tweetes pas, c'est pas arrivé (et sa corollaire : si tu ne l'instagrammes pas, tu ne peux pas le manger). Le truc pour savoir quand arrêter de tweeter? Si ta batterie est morte juste une fois pendant la journée, c'est que t'en fais pas assez. Je te conseille d'amener une rallonge de 25 pieds et d'accaparer la plogue aussi longtemps que possible. Tweete pendant que tu recharges aussi, pour un maximum d'efficacité. Ton existence entière tient au nombre de RT que tu vas pogner. En bas de 15, n'ose même pas te pointer le dimanche.

Pour Patrice Demers tu crieras

Pis c'est ben juste si ta grosse pancarte de demande en mariage n'est pas déjà prête. Patrice, tout le monde l'aime. Il est cute, il est fin, il te gave de sucre. Quossé qu'y'a pas à aimer? Alors, quand il montera sur scène dimanche, assure-toi de t'époumoner comme si c'était un Backstreet Boy (sauf AJ) pis qu'on était en 1996 (enweille, get down pis move toutte ça around).

Chummy-chummy avec les chefs tu te diras

Il est venu le temps de ploguer que Stéphane pis François sont dans tes amis Facebook. Allez, plogue-le au détour d'une conversation, ou même en début de jasette avec un inconnu! Ça va annoncer tout de suite ton standing. Toi, tu fraies avec les grands, c'est important de le dire. T'as déjà croisé Martin Juneau une fois pis il t'a dit «eille, salut!»? Il faut que ça se sache.

Bon FoodCamp! On se croisera aux toilettes, le temps qu'on refasse nos brushings respectifs pour le prochain selfie. J'peux même en faire un avec toi, ça va te donner de la food cred.
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Nom de code : soirée cocooning fromagère

22/10/2014

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Comme bon nombre de Québécois lorsque le temps se fait gris et que la motivation chute au même rythme que le mercure, je souffre de matantisation saisonnière. Chaque coup de vent violent, chaque feuille qui tombe est une excuse pour abuser du cocooning.

J’ai développé plusieurs thématiques au fil des ans: la SCA (soirée cocooning aquatique, où le défi est de plisser le plus possible dans un bain chaud), la JOPP (journée officielle du port du pyjama, où la seule règle est de ne jamais le quitter, sauf pour en mettre un propre) et le DDAR (dimanche dodo à relais, où l’on alterne entre le lit et le divan pour somnoler soit en équipe, soit à relais).

Cette fois-ci, en collaboration avec les Fromages d’ici, j’ai mis au point une nouvelle activité : la soirée cocooning fromagère (SCF). Le concept est simple: se bourrer la face de fromages québécois en faisant un marathon de séries télé (communément appelé du binge-watching).

Matériel

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Pour une SCF réussie, vous aurez besoin des quatre articles suivants :
  • Un téléphone intelligent ou une tablette sur Android ou iOS
  • Un accès à un service de vidéo sur demande (Netflix, Tou.tv)
  • Assez de fromage pour ne plus avoir faim
  • Un pyjama (sur la photo, on ne voit que le bas, mais un haut est aussi conseillé)

Procédure

D’abord, il faut s’assurer de déguster convenablement ses fromages afin d’avoir un accord optimal avec la série télé. Genre que si François Chartier décidait de faire Papilles et Pellicules, ça donnerait ça.

Pour goûter comme un pro, suffit de télécharger l’application Mon carnet. On se crée un compte ou, mieux encore, on se connecte avec Facebook ou Twitter (un mot de passe de moins à retenir, pouce en l’air!). Ensuite, l’application nous demandera nos préférences fromagères (c’est là où j’ai eu du mal: j’ai coché partout «j’adore!», sauf pour le bleu, parce que tsé, j’suis une consommatrice compulsive de fromage, ce qui fait que je me retrouve avec quelque chose comme 300 recommandations... va falloir que je lâche ma job pour manger à temps plein). Une fois son profil terminé, on peut commencer à se bourrer la face (méthodiquement).

Ma SCF : trio local et Netflix à volonté

PhotoL'accord parfait : fromage et humour
Pour l’apéro, j’ai choisi Le Paillasson de l’Isle d'Orléans, dont on dit qu’il est le plus vieux fromage en Amérique, pour deux raisons: premièrement, je suis de Québec et je suis chauvine; deuxièmement, c’est un fromage très original, qui se déguste grillé.

Son côté rôti, chaleureux, légèrement gras et salé en bouche, m’a fait penser à ces séries télé qu’on ne se lasse pas de regarder, même si on connaît les épisodes par cœur. J’ai donc lancé quelques épisodes de Community (sur Netflix), une comédie de situation américaine au côté geek très assumé. ♫  Troy and Abed in the mooooorning! ♫ Côté franco, j’opterais pour Kaamelott (sur Tou.tv) qui, bien qu’elle ne soit pas une série québécoise, a eu un franc succès ici et me fait encore pleurer de rire. Elle est où la poulette?

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Un beau Paillasson bien grillé
PhotoThriller et fondue
Pour le plat de résistance, j’ai plongé avec délice ma fourchette dans la Fondue Charlevoisienne, à base de fromages de la Laiterie Charlevoix (Le 1608 et L’Hercule de Charlevoix). Avec une légère touche d’alcool et des épices bien dosées, cette fondue bat à plate couture toutes les fondues du commerce.

C’est le repas parfait, réconfortant, pour se taper un marathon d’une série policière un peu glauque qui rend accro: The Killing (sur Netflix). Pour un accord 100% québécois, c’est Série Noire (sur Tou.tv, pour abonnés seulement) que je conseille. Le Marc Arcand World, vous connaissez?

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Si on a peur, on peut se cacher derrière les filaments de fromage
PhotoEn gang de filles
Au service du dessert, je suis restée dans Charlevoix avec un fromage hommage aux femmes, La Tomme d’Elles. Servi avec un beurre de figues, il se savoure lentement, devant… une série télé pleine de femmes fortes, bien sûr! Pour terminer cette SCF, rien de mieux que 2 ou 3 (ou 7, 8, 9…) épisodes de Gilmore Girls (sur Netflix). Faut juste éviter de fredonner la chanson thème la bouche pleine. Côté québécois, on ne manque pas de femmes fortes aux Chefs! Allô les chefs, allô Élyse!

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La Tomme, l'amie du beurre de figues
Surtout, une fois la dégustation terminée, n’oubliez pas de noter les fromages (sur cinq étoiles) et de faire le tour des suggestions (à mettre en favori pour se souvenir de les déguster). Il y a tellement de soirées plates et pluvieuses et tellement de bonne télé d’ici et d’ailleurs à regarder…
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Mon palmarès de dégustation, qui me servira plus tard à me rappeler de ce que j'ai le plus aimé et à obtenir des recommandations personnalisées
Psssst! Les Fromages d’ici, dans le cadre de la sortie de l’application Mon Carnet sur Android, font tirer chaque semaine deux tablettes Android. Pour participer, c'est simple, rendez-vous sur cette page. Faites juste attention de ne pas faire de traces de doigts sur votre écran neuf si vous en gagnez une! 
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Hellène things you do

6/9/2014

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Ou quand Roch Voisine picole au moschofilero.
Masque MCQ
C'est probablement la face que tu fais à la lecture de mon jeu de mots. Et si tu aimes le vin, tu pourrais faire la même face à la dégustation de vin grec, car c'est bien le sujet de ce billet (et non d'un revival de Roch).

Ce que je te propose, c'est de faire un doublé de culture grecque : d'abord un saut dans la Grèce antique à la rencontre des dieux, puis de quoi faire passer tout ce savoir d'un trait vif et rafraîchissant. C'est comme un mini voyage dans la cité d'Athéna et sur le bord des îles aux coquettes maisons blanches sur fond bleu Klein, mais sans le côté kétaine de Quatre filles et un jean. (Ceci dit, tu peux très bien décider d'ouvrir seul une bouteille que je te recommande et te l'enfiler devant les folles aventures de Lena, Carmen, Bridget et Tibby et je ne te jugerai pas.)

Ta visite commence au Musée de la civilisation, et je te promets que ça ne sera pas plate (parole de nerd qui a joué dans une version cheapo secondaire des Troyennes et qui a volontairement étudié le théâtre grec antique). Ne me dis pas «oui oui, j'ai jusqu'au 15 mars 2015 pour voir Les maîtres de l'Olympe», parce que je sais que tu vas traîner d'la patte pis passer tout droit.

J'ai même l'argument béton pour te convaincre : non seulement c'est une expo absolument fascinante et peu commune à Québec, comme une version accessible en Écolobus des collections du Louvre, mettant en relief une mythologie dont nous trouvons encore des traces de l'influence aujourd'hui et présentant l'âge d'or d'une civilisation ayant marqué la littérature mondiale, la philosophie et la politique, mais en plus y'a des tout-nus.
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Une fois que t'as fini de te rincer l'oeil devant tant de culture, tu passes à une SAQ qui a de l'allure (pas celles où c'est classé «blanc/rouge/Sour Puss») et tu te ramasses un des vins suivants :
  • Pour l'apéro, le Domaine Tselepos Amalia Brut, un mousseux fruité tout en légèreté à base de moschofilero qui remplace à prix doux un champagne quand on n'a pas les moyens de jouer à Marie-Antoinette (la tête en plus);
  • Du même producteur, le Domaine Tselepos Mantinia 2013, à servir à l'apéro avec une salade de pastèque et feta ou des crevettes (l'accord est alors sublimé);
  • Si t'es mardeux en sivouplâ, tu te trouves un ami qui a l'assyrtiko du Domaine Hatzidakis, cuvée 2012, la star de notre dégustation;
  • Sinon, en rouge, le Naoussa Jeunes Vignes du Domaine Thymiopoulos a séduit les papilles du blogueur Julien, mon conseiller en vin personnel, alors que j'ai préféré le letrini du Domaine Mercouri, assemblage de refosco italien et de mavrodaphné local, près à mes papilles semi-ignares d'un bordelais de la rive gauche avec ses tannins légers mais présents et ses arômes de cassis et une touche de boisé (avouez que j'ai l'air de savoir c'que je dis) (je relis mes notes à jeun et ça a l'air de ça).
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Trop paresseux pour te ramasser une bouteille et te faire à souper? Tu peux aller te promener dans l'coin du Vieux-Port, à quelques portes du musée, et faire OPA! au Mezzé, seul restaurant vraiment authentiquement grec de Québec. Tu m'en diras des nouvelles, parce que tu risques d'y aller avant moi.

Surtout, n'oublie pas de te mettre dans l'beat avec la toune.
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Tous ces vins (et bien plus), je les ai dégustés à l'invitation d'Oenopole lors de son événement «Printemps grec» au Cercle.

En une soirée, je suis passée de curieuse ignare à ambassadrice de vin grec (et ce n'était pas l'agiorgitiko qui m'est monté à la tête), grâce entre autres à la passion contagieuse de Theo Diamantis, notre animateur façon GO vinicole, et aux accords à l'aveugle du chef Olivier Godbout (qui ne boit même pas et qui fait des miracles, entre autres avec cette morue poêlée sur quinoa au citron confit en accord défiant tout notre vocabulaire de superlatifs avec l'assyrtiko d'Hatzidakis).

Pour un compte rendu plus éduqué viniticolement parlant que le mien, lis le très bon blogue du pote Julien.

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L'amour (du blogue) dure 3 ans

3/9/2014

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À ceux qui s'inquiétaient : chus correcte. Ça va mieux. J'me suis shooté de la camomille direct d'in veines, j'ai fait une séance de respiration transformatrice pis j'suis partie sur une shire de kale et ça va mieux. (En fait, j'ai juste dormi pis callé une grosse pizz' grasse pendant que des filles en suit moulant joggaient sous ma fenêtre, c't'aussi efficace comme thérapie pis un poil moins hippie.)

R'gardez, la preuve :
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Y'a pas grand-chose de plus crédible qu'un gif animé pour exprimer ses émotions, moi j'dis.

Sans blague : après mon pétage de coche du mois dernier (t'as raté ça? savoure mon fiel à la sriracha juste ici), plusieurs (au moins 3, faque ça fait plusieurs) amis se sont inquiétés pour ma santé mentale. Mangeais-je assez de fruits et légumes? Avais-je des noms à donner pour identifier les criminels photographiques? Étais-je su'l bord de tout sacrer ça là? 

Dans l'ordre :
  1. Probablement pas, mais je travaille là-dessus.
  2. À voir l'outrage de ceux qui se disaient qu'ils avaient p'tête une tête à chapeau, j'aime mieux pas.
  3. Non. Enfin, j'y ai pensé.

Je me suis questionnée longuement : ai-je encore envie de bloguer? Est-ce que j'ai encore du plaisir à faire partie d'une communauté dont je critique ouvertement certains comportements? Est-ce que manger est toujours un bonheur, ou est-ce devenu un outil de valorisation sociale bêtement égocentrique? Est-ce que, pour paraphraser Beigbeder et piquer l'idée de mon ami Kim, l'amour du blogue dure trois ans (plus neuf mois dans mon cas)?

Lecteur, Lectrice (je sais que t'entends André Boisclair là, je m'excuse, mais je veux être inclusive), laisse-moi te raconter une anecdote.

Un soir, comprends-tu, je vais au Cercle pour interviewer le chef, boulot oblige (je fésions ben pitié des fois). Olivier, récemment nommé chef exécutif, est en train de repenser tout le menu. On jase de ses idées, de ses inspirations, de ses souhaits pour le resto. Il me parle de cette idée folle de cuire un cochon entier, et quand je dis entier, je veux dire au complet complet comme dans «tu vas p'tête manger des bouts bizarres que tu savais pas qu'y se mangeaient», et me raconte qu'il a mis son plat de tête roulée à la persillade moutardée sur le menu, pour le fun. En bon hôte, il m'en commande une portion pour que je puisse goûter. À la table d'à côté, trois femmes écoutent subtilement (ben, en fait, pas subtilement pantoute) notre conversation. Elles lorgnent mon plat, un sourcil levé de curiosité mêlée d'appréhension. Parce que je m'en vais souper ailleurs et parce que j'ai remarqué leur intérêt, je leur propose de goûter. Sur les trois, y'en a une game en sacrament, une pas sûre pis une vraiment pas sûre. La game en sacrament plonge la fourchette dans la tête roulée sans se faire prier. La pas sûre attend le verdict de sa copine, tout en écoutant mes explications. La pas sûre goûte à son tour, en voyant les mimiques de satisfaction de la game en sacrament. La vraiment pas sûre finit par se laisser convaincre. À la table en arrière de moi, une jeune femme prend l'apéro. Elle m'accoste en excusant son impolitesse et en me demandant quel est le plat. Pas de grimace en entendant «tête roulée, oui, le chef ouvre la tête sous le nez du cochon, prend la peau incluant les yeux et la roule, ça donne un duo de textures, l'une près de la viande tendre et l'autre un peu gélatineuse, en raison de tout le collagène». Juste une lueur d'excitation, comme un plat inhabituel sait faire naître. Elle m'invite à m'asseoir, me raconte qu'elle était chef pâtissière avant et me garde comme ça à sa table, moi pure inconnue, jusqu'à ce que sa copine arrive. Je suis partie m'empiffrer de pizza deux portes à côté, le coeur gros et chaud comme le four napolitain de chez Nina.

Tout ça, Lecteur, Lectrice, pour te dire le pouvoir d'une fourchette. En une bouchée, le plat d'Olivier m'a redonné envie de parler de bouffe. Pas parce qu'il était extraordinaire et qu'il fallait absolument que je te raconte que je l'ai mangé vu que tsé, «c'est un chef qui me l'a offert pis tsé j'ai jasé avec on est comme full BFF de même, j'te dis [les doigts croisés] pis tsé, la tête, c'est comme tellement pas freakant, là, c'est comme full normal». Parce qu'il a rassemblé des inconnues autour d'une passion commune, qu'il les a fait parler de cette passion, mais qu'il les a aussi fait parler d'elles, de leur vie, de leurs aspirations, de leurs souvenirs. Si ça, c'est pas le plaisir de manger...

J'ai envie de ça. Tout le temps. Pas qu'un chef me donne à manger, pas de goûter des plats un peu étranges aux yeux de ben du monde. J'ai envie d'avoir le coeur gros et chaud quand je mange, de partager des moments d'émotion avec ceux qui sont à ma table, qu'ils soient des amis chers, de drôles de connaissances ou des inconnus qui ne le seront plus bientôt.

J'ai envie de te raconter ça. Je veux te faire vivre quelque chose, te rappeler pourquoi il fait bon manger et pas juste pour respecter le Guide alimentaire canadien. Je veux te raconter des histoires qui m'inspirent, des affaires niaiseuses comme des récits qui m'font brailler pendant que je les écris. Ça m'tente de t'amener ailleurs, pas dans la dernière place oh-so-branchée dont tout le monde parlera anyway (pis sûrement le même soir en plus) (ne t'inquiète pas, je vais en parler pareil, sur les réseaux sociaux, ici peut-être quand ça sera bien rodé, j'me tiens quand même au courant, tsé), mais de t'emmener dans un voyage gustatif et émotif à faire à travers mes yeux et mes mots, une napkin à la main (pour essuyer les débordements). Tu vas encore saliver, sauf que j'espère qu'à ta salive se mêleront des larmes salées de rires et de pleurs, plus souvent les premiers que les deuxièmes. Je mets le rouleau à pâte haut, je sais.

Je ne sais pas si t'as envie de tripper en me lisant, mais t'auras pas le choix. C'est là où on s'en va. 
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Toute m'énarve

30/7/2014

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Toute comme dans toute. Avec le e pis toute. S'énerver avec un e, c'est moins pire, c'est comme pogner les ti-nerfs quand il reste pu de lait pis que tu voulais un deuxième bol de Honeycombs. S'énarver, c'est sacrer violemment des assiettes dans le lave-vaisselle juste parce que c'est pas bien vu de les lancer sur le mur (pis aussi parce que si t'en scrapes une, t'auras pu de set complet pis t'as pas les moyens de racheter toute un set pour pas que ça soit dépareillé).

Faque je m'énarve. Dans les deux sens du terme : je suis énarvée par plein de gugusses et je m'autoénarve. Un genre d'énarveception.

J'ai un million d'idées et rien à dire. J'ai mille sujets qui me brûlent les lèvres mais aucun qui me donne de souffle.

J'remplis mes billets de gifs parce que je n'ai rien de beau à montrer.
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[pause]

Scuse, j'étais partie ramasser un cheveu à terre qui brillait dans le soleil. Je suis aisément distraite ces temps-ci. En fait, chaque fois que j'ouvre un Word oubedon un brouillon de blogue, je trouve mieux à faire. Genre ramper à quatre pattes en linge mou pour ramasser des cheveux qui brillent dans le soleil. Faire mon lavage. Ne pas le plier. M'ostiner sur Facebook. Toutes des choses plus distrayantes que de me forcer pour écrire ici.

À quoi ça sert, anyway?

Les jours où je n'écris pas, et ils sont plus nombreux que les autres, tu manges pareil. Moi aussi d'ailleurs. Souvent de la crap. Trop de crap.

Mon téléphone est sur le redial de poula, tout comme mon clavier est sur le redial des blagues poches et des sujets-verbes-compléments. Quand t'écris pour gagner ta vie, écrire pour rien devient rapidement une corvée. Ou une tâche impossible. Comme si mes doigts contenaient un nombre maximum de mots à expulser de façon élégante. Ces mots-là, je suis toujours ben pas pour les gaspiller ici.
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Toi, es-tu tanné?

Es-tu tanné des photos de bouffe mur à mur dans ton Instagram, dont la moitié ont l'air d'avoir été prises par accident, dans le noir, pendant une crise d'épilepsie? Des selfies au restaurant? Des «regarde comment ma vie est plus belle, plus riche, plus feuilletée, plus croustillante que la tienne»? Es-tu tanné de lire 12 textes quasiment pareils sur une soirée à laquelle t'étais pas invité? Es-tu tanné de sentir la plogue derrière quasiment toute? Que l'ego prenne le pas sur l'assiette? Que le party se passe dans le hashtag et pas dans la bouche? Es-tu tanné que tout soit beau pis fun pis bon, tout le temps?

Moé oui.

Faque je me tais. Anyway, c'pas poli de parler la bouche pleine.
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Prépare tes napkins pour le BBQ Fest

19/6/2014

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Avertissement : le billet qui suit peut faire couler de la tite bave su'l bord de ta bouche. L'utilisation d'une napkin est conseillée.

L'odeur de sauce et de fumée et le grésillement de la graisse qui fond m'ont indiqué le chemin à suivre. Arrivée à l'Espace 400e en pleins préparatifs du troisième BBQ Fest Rickard's, j'aurais pratiquement pu trouver le camion du Barbacoa simplement à l'odeur. Je n'étais pas encore montée à bord que j'avais déjà de la peine à contenir toute la salive activée par les envoûtants parfums qui émanaient du fumoir.

Parce que je suis curieuse, parce que j'aime le barbecue et parce que pour mon dernier billet en collabo avec Microsoft Devices (pas de cachette, c't'écrit au bas de l'article et j'en suis très heureuse), je devais aller en coulisses de quelque chose, aussi ben aller admirer les coulisses de sauce (coulisses dans l'sens de qu'ça coule, la pognes-tu?) bébécue qui s'en viennent pour la fin de semaine de la Saint-Jean.

C'est aussi parce que j'aime beaucoup le Barbacoa, au point de me rendre volontairement jusqu'à Lévis pour y manger, que j'ai appelé Jason Savage, le proprio, en lui demandant de m'ouvrir la porte arrière de son food truck.
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Tout d'abord, ne célébrez pas trop vite : je ne suis pas repartie avec sa recette de côtes levées ni le secret de la sauce. Faudra tester son food truck pour tenter de le deviner!

J'ai quand même pu observer un pitmaster à l'oeuvre (mais sans son pit). Pour préparer des côtes levées de flanc, une découpe moins commune mais parfaite pour un festival, car plus grasses et plus grosses, Jason les fume pendant un certain nombre d'heures (je ne dirai pas combien, secret professionnel!), les arrose de jus de pomme en spray (faut pas s'tromper avec le Monsieur Net) puis les moppe de sauce. Oui, le mopping, avec une lavette à vaisselle enduite de sauce diluée. Ça aide à les rendre bien juteuses et laquées, vu que le meilleur bout c'est le p'tit croquant caramélisé. Tout ça dans un camion où, à deux, on a toujours l'impression d'être dans le chemin de l'autre (ou c'est juste moi qui traînais en plein milieu à jouer la paparazzi de ribs).
Tu ne le verras pas sur les photos parce que c'est fudgement pas photogénique, mais Jason a aussi préparé ses super binnes qui ont le pouvoir magique de te réconcilier avec les binnes. Elles seront un accompagnement de choix au sandwich au pulled pork qu'il servira toute la fin de semaine. Et elles seront aussi dans le fond d'une création ultra cochonne : le Parfait Barbacoa, un sundae salé au pulled pork, binnes et salade de chou. Pis oui, c'est toppé d'une cerise. D'une tomate cerise.

Entre deux séances de mopping de ribs, Jason et moi avons jasé de barbecue, bien entendu. Et voici la minute éducative de mon blogue!

Les 4 types de barbecue

Aux États-Unis, il existe quatre grands types de barbecue, basés sur les États qui en ont fait une tradition :
  • Les Caroline (maudit que ce nom est superbe) : le pulled pork est la spécialité de cette région composée de deux États. La sauce est habituellement vinaigrée;
  • Kansas City : tous les bouts de viande se mangent à K.C., et c'est la sauce, épaisse et sucrée, qui vole le show;
  • Texas : c'est un peu un melting pot d'influences, surtout mexicaines, qui a cours au Texas. Comme c'est pratiquement une religion, il existe divers types régionaux et faut pas se mêler! La salade de pommes de terre est le sidedish par excellence;
  • Memphis : les côtes sont la découpe de choix à Memphis, qu'on enduit de sauce ou d'un dry rub. C'est le style préconisé au restaurant de Jason à Lévis, même si le proprio fournit un bar à sauces pour accommoder ceux du type «je néye toute avec» (j'en suis).
Pendant trois jours, les amateurs de doigts collants pleins de jus de viande seront servis à l'Espace 400e. En plus du camion du Barbacoa, il y aura aussi l'excellente Boîte à fromages et quelques autres. Jason donnera des conférences sur les concours de barbecue et il y aura des démos des gars de BBQ Québec (de vrais crinqués!). Bref, ça va sentir la délicieuse boucane au Vieux-Port toute la fin de semaine! (Mais non, tu ne me verras pas te servir un sandwich; je voudrais pas tacher ma robe pis échapper des cheveux roux dans ton pulled pork. Ne me remercie pas.)
Photo
Trouvez l'erreur... Un indice : regardez dans le plat que je tiens. Ben oui, je sers des contenants vides parce que j'ai tout mangé, ah ha!

Pour te graisser les doigts solide

BBQ Fest Rickard's
Espace 400e Bell
Jusqu'au lundi 23 juin, de 11 h à 21 h
Photo
Les photos de ce billet ont été prises à l'aide d'un téléphone Nokia 1020 qui m'a été fourni.

Merci à l'équipe de Microsoft Devices!

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