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Dulcey de Valrhona : du beige qui goûte bon

13/2/2013

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Titre alternatif : ou quand une grande compagnie chocolatière invente un chocolat blanc qui ne tombe pas su'l coeur
Chocolat Dulcey de Valrhona
Je bavais sur mon clavier (heureusement, j'étais au bureau, ce n'était donc pas mon clavier) : des blogueurs étaient invités au dévoilement du nouveau chocolat blond de Valrhona. «Ouin, pis?» me direz-vous, vu que les blogueurs sont invités partout et que du chocolat, on ne pourra plus en voir en peinture dès le 15 février, pour cause de fête d'angelot en couche qui fait du tir à l'arc.

N'en reste pas moins que quand Patrice Demers et Stéphanie Labelle se prêtent au jeu et créent des bouchées sucrées à base d'un «nouveau» chocolat qu'on dit «biscuité, avec des notes de noisettes», on a envie d'être là. Surtout si c'est pour ne pas être au bureau.

Et parce que je suis une fille un peu chanceuse dans la vie, une aimable blogueuse a fait part de mon intérêt (et par «intérêt», je veux dire que j'agressais de mes commentaires et de pouces en l'air sa photo Instagram) à la relationniste de Valrhona. C'est comme ça que je me suis retrouvée avec un plein sac de bouchées de Dulcey.

Premier constat : techniquement, ce n'est pas un vrai chocolat, car il ne contient que du beurre de cacao, tout comme le chocolat blanc.

Deuxième constat : les détails techniques, on n'en a rien à cirer.

Troisième constat : contrairement au chocolat blanc, dont le goût très sucré et la texture grasse mènent rapidement au mal de coeur, le Dulcey est plus agréable à déguster. Il est plus en finesse, même s'il est tout aussi soyeux que le chocolat blanc. Et pour cause : il s'agit d'un chocolat blanc que l'on a laissé caraméliser (l'histoire veut que ce soit une gaffe du chef pâtissier Frédéric Bau). Son goût rappelle à la fois le biscuit au beurre (je n'invente rien!), la noisette, le caramel et une légère touche de vanille.

En le dégustant, je me suis mise à imaginer une recette pour le mettre en valeur, avec de la fève tonka, du fruit de la passion, peut-être de la banane et du grué... mais j'ai fini le sac.

Le Dulcey sera disponible en tablette et en pastilles début mars.

Un gros merci à Camille Delacour de National et à Valrhona Canada pour l'envoi.
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Prix du public Desjardins : c'est du sérieux

4/2/2013

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Malgré ma semi-ignorance vinicole (compensée par un enthousiasme borderline indiscipliné), j'ai été invitée à agir comme juge aux Prix du public Desjardins. Si vous croyez que j'ai passé l'après-midi à siffler des vins en apposant des autocollants de médaille sur les cadavres de bouteilles vides jonchant le sol de la salle de bal du Château Frontenac, arrêtez de lire ici. On a fait ça comme des pros, et c'était drôlement compliqué. Si mal de tête il y a eu pour certains après, c'était sûrement à force de jongler avec les critères et de remettre toutes ses perceptions en question. Récit d'une journée Chartier-style.
Dégustation à l'aveugle
«Chaque année, des personnalités connues sont conviées...» Un peu plus et on croyait que Vincent Lafortune, président de LLP Experts en vin, parlait de notre table: Francis, Catherine et Catherine, Sylvie, Allison et Julien, notre président, en plus de mon humble personne. En fait, Vincent parlait de Nadia Fournier, collaboratrice au Guide Phaneuf et donneuse de trois bons conseils de dégustation:
  • Faites-vous confiance. Vous trouvez que le vin rappelle les cornichons à l'aneth? Même si c'est farfelu, dites-le. C'est votre référence olfactive... et vous pourriez avoir raison!
  • Mettez un gros bémol sur votre référence olfactive (quoi?). Je m'explique: essayez de faire abstraction de vos goûts et mettez le vin dans son contexte. Analysez son équilibre, son harmonie, et non pas si vous l'aimez ou non;
  • Dites-vous que le meilleur vin sera toujours celui dont la bouteille est vide à la fin de la soirée, malgré les médailles et les notes.

Portant le sort de la consommation alcoolisée de la province sur mes épaules et ces conseils à mon esprit, je m'attaque à la feuille de notes. Misère. Je dispose de huit minutes pour décider de douze critères, dont la moitié m'ont l'air de synonymes. On est loin des examens de lecture de quatrième secondaire qui composent mon lot en ce moment... Noter des vins s'avère nettement plus difficile que de déterminer si Jas-Mieen Dion-Tremblay-Dion a compris l'extrait de Poe.
Heureusement, Julien-le-président est là pour nous guider. Malgré notre relative inexpérience, nous sommes sévères: le vin servi comme «calibrage» fait piètre figure à notre table. Qu'on se le tienne pour dit: vous ne ferez pas fureur en arrivant avec une bouteille de Les Jamelles à un de nos soupers...

À l'aveugle se sont enchaînés deux mousseux pas très convaincants, trois blancs italiens dont personne n'a regretté le versement dans le crachoir, trois rouges espagnols inégaux mais sympathiques et deux vins de dessert du Québec. Le premier produit québécois a fait fureur et entraîné le glissement d'une larme sur ma joue à l'idée de ne pas finir le verre (nous sommes mêmes convaincus que nous avons réussi à l'identifier, Julien et moi: il s'agirait du vin de glace de l'Orpailleur), le deuxième m'a inspiré cette phrase pas du tout célèbre: «j'aurais mangé une cuillère de beurre de pommes que j'aurais eu plus de fun». Ça jouait dur, et pas juste dans les coins.

Je suis repartie (tout à fait sur mes deux pieds, en passant) avec un petit diplôme, une moyenne faim, mais surtout un respect renouvelé pour ceux dont le travail est de déguster des centaines de produits en un temps record et sans droit à l'erreur. 

Pour découvrir les gagnants

Les produits à qui les jurés auront décerné une médaille d'argent, d'or ou de «grand or» seront dévoilés et disponibles en dégustation au Salon international des vins et spiritueux de Québec, qui aura lieu du 15 au 17 mars 2013 au Centre des congrès de Québec.

Je remercie Sylvie Beaulieu de Tactic Marketing pour l'invitation et je tiens à souligner l'excellent travail de Vincent Lafortune à l'organisation.
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