Comme j'ai rarement le temps de m'attarder pour manger, encore moins de dormir ou même d'aller faire un ti peupi seule la porte fermée, j'ai peu de temps à consacrer à ce blogue, malheureusement. Les sorties sociales se font rares, l'agenda est géré par une tite affaire toute rose qui ne peut se passer de moi comme un foodie ne saurait vivre sans le hashtag #foodporn et, de toute façon, j'me vois mal me sortir une boule à l'Initiale entre deux services.
Non, je n'abandonne pas ce blogue, et je ne le transforme surtout pas en site de môman, même s'il m'arrive en vrai de m'extasier sur le pouvoir nettoyant du Swiffer pour torcher les trop-pleins de bébé. En fait, dès que Mini Snob aura compris qu'elle pouvait aussi fermer les yeux le jour, je m'attellerai à la fastidieuse tâche de refaire la plateforme de ce blogue, sous Wordpress, en plusse beau. Je rattraperai aussi le retard pris dans les derniers mois pour vous parler de tout ce que j'ai goûté (qui était bien entendu sans alcool, cuit à point, pasteurisé et respectant les règles du Mieux-vivre avec son enfant). Il faudra aussi que je profite du manque de sommeil pour écrire des blagues avec Mathieu Charlebois sur Vas-tu finir ton assiette, et que je dorme un peu pour continuer la belle aventure de Fou des foodies.
Les projets ne manquent pas, sauf que maintenant, tout se fait à un autre rythme. Avoir un bébé, c'est la mijoteuse de ton existence. Ça sert à rien de te presser, parce que ça cuira pas plus vite.