Je suis snob, blogue bouffe de Québec
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Chocolats Favoris : faire couler le plaisir

24/4/2013

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«Vous voulez voir du chocolat liquide? On vous le met dans' face.» Ça, c'est Dominique Brown (oui oui, l'ex-Beenox) qui le dit. C'était ce qu'il mijotait en semi-secret depuis son départ : faire un rebranding complet des Chocolats Favoris, véritable institution à Lévis depuis 1979, et proposer un concept «unique au monde».

Mardi soir étaient conviés petits et grands, tous amateurs de crème molle trempée, au dévoilement du nouvel espace sur le boulevard de l'Ormière, troisième succursale de la rive-nord à ouvrir après Charlesbourg et Cap-Rouge.

Oui, vous avez bien lu : je suis allée en banlieue. Y'avait du chocolat. Mystère résolu.
Logo Chocolats favoris, de l'Ormière
Première impression, une fois mes narines habituées à l'odeur de cacao et de théobromine, c'est que l'opération rebranding a été réussie. Le décor blanc immaculé (je vois quand même en cauchemar des petites traces de doigts pleins de chocolat partout sur les murs dans quelques semaines...) rajeunit l'image de l'entreprise plus-que-trentenaire sans pour autant que le desing soit voué à être dépassé dans six mois. C'est chic, intemporel parce que minimaliste et les emballages redessinés façon vintage sont superbes.

Outre les crèmes molles trempées qui ont fait le succès des Chocolats Favoris depuis l'ouverture (eille, 12 saveurs!), les quatre succursales offriront aussi dès aujourd'hui un bar à fruits (à arroser de chocolat, bien entendu), en plus des traditionnels sorbets maison et des chocolats fourrés.
Le «concept unique au monde», ce sont les tuyaux à manivelle qui distribuent du chocolat liquide et sous lesquels tout le monde veut se pencher la gueule ouverte. Mais au lieu de bouches de clients motivés, c'est dans des boîtes de conserve qu'atterrit le chocolat, boîtes qui se transforment en fondue dessert à emporter. Le chocolat y reste liquide environ deux ou trois heures; plus tard, il suffit de le réchauffer en bain-marie pour obtenir une fondue en 20 minutes, «parfaite pour les gars qui ont le réflexe de sacrer une palette de chocolat au micro-ondes pour le faire fondre», disait le proprio (moi, j'accuse aussi les filles pressées, tiens). Pour toutes les fondues sont proposés des accords choco-alcoolo, créés par Philippe Lapeyrie.

Je suis repartie, non sans avoir soupé à la crème molle (un groupe alimentaire en voie de reconnaissance par le Guide alimentaire canadien), avec un joli sac contenant de la fondue «noir classique». Je fais une razzia chez le fruitier et je vous en reparle.

La seule chose qui manque à cette fantaisie chocolatée, c'est Gene Wilder en complet mauve qui chante. Sinon, c'est très prometteur, même sans Oompa Loompas.

Envie de chocolat?

Chocolats Favoris
9030, boulevard de l'Ormière
Autres succursales à Charlesbourg, Cap-Rouge et Lévis (l'originale)

Merci (comme d'habitude!) à Sylvie Beaulieu de TacTic Marketing pour l'invitation.
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Québec Exquis et le Toast!, point d'exclamation mérité

18/4/2013

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La vie d'une blogueuse bouffe peut vous sembler très glamour. «On sait bien, toi, mardi soir, pendant qu'on se tapait du touski devant 30 vies, tu étais reçue au Toast! Gratos!» (Vous aimez faire des rimes, je vous connais.) Sachez que je tape ceci les doigts pleins de gras de poulet cheap. Mais ça va, j'ai mangé au Toast avec Québec Exquis mardi et, franchement, ça faisait un bout de temps que je n'avais pas eu une belle soirée comme ça.
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Un jumelage Québec-Oies (oui, le jeu de mots fait un peu mal) et Christian Lemelin, dont le foie gras au torchon présenté au FoodCamp Québec de l'an dernier hante encore mes rêves, ça allait de soi dans l'assiette.
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En rafale, j'ai mangé : un parmentier d'oie avec pommes de terre au foie gras (oui!), un suprême d'oie (le canard en prend pour son rhume) couché sur de la soie en purée, un chausson aux pommes et à l'érable, une tartelette érable et chicoutai et de la glace au bacon (oui! encore!). Tout ça arrosé de Langhe Rosso Palladino, d'un petit barossa (que, dans mon plaisir vinicole un peu exacerbé, j'ai fait immigrer en Italie (allô la blogueuse inculte)) et d'un bon doigt de Coureur des bois.

Sans les vins, un menu aussi élaboré frôlerait sans doute le petit brun; heureusement pour vous (et votre marge, carte de crédit ou triple hypothèque), suffit de débourser 50$ pour vivre l'expérience du Toast grâce à Québec Exquis. C'est certes l'un des choix les plus chers des cartes du soir, mais je le dis là, là, sur les interwèbes et devant public: ça le vaut, chaque cenne. Le dessert est à lui seul un panorama du Québec, avec la tartelette à la française, le chausson à l'anglaise et la glace au bacon (oui! bis!).
Oui, vite comme ça... on dirait que la crème glacée est la suite de la purée. Illusion d'optique totalement voulue, vous saurez.

Je prends la peine d'écrire ceci une fois les légères vapeurs de l'alcool dissipées (c'est qu'ils sont généreux, les verres) et j'ai fait corroborer tous les faits et opinions par mon copain qui m'accompagnait. Il s'est d'ailleurs plaint à trois reprises qu'on lui avait servi une assiette vide (c'est notre petite blague d'amoureux).

On le répète, Québec Exquis est l'occasion parfaite de découvrir des tables «de luxe» à prix frisant presque autant le ridicule qu'un témoignage de Vaillancourt à la CEIC.

Surtout, ne vous gênez pas pour prendre l'accord mets-vins si vous pouvez vous le permettre. Non seulement le langhe, tout en fruit, vient couper le gras du parmentier et élève le tout, mais dites-vous qu'y'a rien comme une petite promenade pompette dans l'Écolobus un mardi soir.

Envie de mettre un ! dans votre semaine?

Restaurant Toast!
17, rue du Sault-au-Matelot

Québec Exquis
Du 16 au 28 avril 2013

J'ai été reçue au Toast à l'invitation de Québec Exquis en tant que blogueuse officielle.

Un immense merci au personnel du restaurant, qui nous a reçus de façon exceptionnelle.
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FoodCamp Québec : parce que je suis obligée

15/4/2013

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Détrompez-vous: je n'écris pas sous la menace, ma boîte aux lettres ne contient pas de poisson (durable) emballé dans un iPad (les journaux papier, ça pollue) et je suis en pleine possession de ma volonté (et de mes facultés, si certains en doutaient). Seulement, quelle foodie serais-je si je ne vous parlais pas du FoodCamp Québec comme tout le monde? Une bien mauvaise (ou paresseuse).
Plutôt que de vous défiler tout ce que vous avez manqué en n'y étant pas, je me propose d'énumérer un tas de bonnes raisons qui font que c'était la journée à ne pas rater de l'année à Québec (pardon Céline), ce qui, j'en conviens, revient pas mal au même.
  • Parce que la nourriture peut émouvoir: à preuve, la bouchée préparée par Stéphane Modat en début de journée, qui m'a catapultée en plein Londres juste par les papilles avec sa crème Devon et son thé Earl Grey de chez Camellia Sinensis. Le voyage dont je rêve depuis mes 10 ans s'est passé dans ma bouche en un éclair. La beauté de la cuisine, c'est justement son pouvoir évocateur,
  • Parce que la bouffe peut faire réfléchir: David Forbes des Labours a allumé un petit quelque chose chez chacun des participants avec sa réflexion extrêmement juste. Pourquoi se préoccupe-t-on autant des terroirs dans le vin, et pas dans l'alimentation? Une question qui fera spinner bien des neurones chez plusieurs dans les prochaines semaines,
  • Parce que notre héritage mérite d'être célébré: notre terroir est riche, notre histoire est tissée de mille et une influences. De charmants fous comme David Forbes (encore lui!), Arnaud Marchand, la Société Orignal, Terroirs Québec et tant d'autres travaillent à poursuivre les traditions culinaires et à nous construire une identité alimentaire,
  • Parce que les abats peuvent faire rire: comment résister à l'esprit délirant de Danny St Pierre? On ne résiste pas, on se laisse emporter. Langue, cervelle et coeur reprennent avec lui du service sans donner dans le spectacle d'horreur. Et j'aimerais remercier ceux qui n'ont pas eu l'estomac assez solide pour le tartare de coeur, j'ai pu piger dans votre portion et c'était délicieux!
  • Parce que la cuisine rassemble: encore une fois cette année, j'ai pu mettre des visages et des voix sur des tweets et revoir des amis, des chefs et des passionnés,
  • Parce qu'on n'a jamais fini de découvrir, d'apprendre, d'être émerveillé.
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Être blogueuse signifie être gâtée pourrie, comme dirait ma mère.
Nous, les blogueurs, nous sommes assez loquaces, vous le savez. Les comptes rendus sur le FoodCamp pleuvent depuis samedi soir, et voici mes préférés: celui d'Héloïse de 180 degrés, celui de Julien (chez lui) et celui de Kler-Yann. Bonne lecture, et gardez à votre portée un sac de chips pour les fringales impromptues!
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Grignotine cérébrale au Salon du livre de Québec

11/4/2013

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Ce n'est pas tout de manger dans la vie (enfin, si... mais bon); c'est bien aussi, une fois de temps en temps, d'offrir quelque chose de substantiel à notre corps au-dessus de la ceinture.

C'est pourquoi, histoire de brûler les calories du FoodCamp de samedi, j'irai arpenter les allées du Salon international du livre de Québec. Ça me calera aussi le ciboulot.
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Ma maison est un temple dédié à la lecture (et aux racks à épices).

Lectures alimentaires

N'hésitez pas à aller faire des tatas à vos chefs préférés! Je crois qu'ils peuvent tous se passer de présentation...
  • Normand Laprise : samedi de 14 h à 16 h, stand 269;
  • Marie-Chantal Lepage (une fille de Québec) : samedi de 14 h à 16 h et dimanche de 13 h à 15 h, stand 66;
  • Ricardo (ben oui...) : vendredi de 17 h à 19 h et samedi de 13 h à 15 h, stand 287 (amenez votre équipement de camping, la file sera longue!)

Nourriture intellectuelle

Parce que je suis avant tout une grande lectrice (même si c'est difficile de tourner les pages tout en mangeant des grilled-cheese), je me dois d'aller saluer ou rencontrer des écrivains dont les livres n'ont pas de photo de bouffe dedans. Je sais, c'est bizarre, mais bon...
  • Samuel Archibald : ce n'est pas parce que c'est un ami que son recueil de nouvelles Arvida est meilleur. Au contraire : nous sommes devenus amis justement parce que son livre était bon. (Avis : ce livre est à mes yeux une lecture obligatoire pour tout habitant ou natif du Saguenay);
  • Catherine Voyer-Léger : un peu d'intellectualisme ne fait jamais de tort, surtout quand c'est Catherine qui vous fournit la dose. Détails et dédales, ce sont des réflexions pointus mais pas arides sur un tas de sujets. Une lecture idéale si vous avez l'impression de perdre votre temps en brassant un risotto;
  • Valérie Harvey : je conçois que les essais peuvent rebuter certains lecteurs. Mais celui de Valérie, Le pari impossible des Japonaises, me paraît la lecture idéale pour essayer d'en comprendre un peu plus sur ce pays qui me fascine depuis 20 ans. Le compagnon parfait pour un bol fumant du Hosaka-ya Ramen;
  • Deni Y. Béchard : dire que Vandal love ou Perdus en Amérique était un livre événement serait peu dire. Il revient avec un opus particulièrement bien nommé pour le présent billet, Remèdes pour la faim. C'est un peu le Joe Beef de la littérature actuelle : suivez le buzz...
Et pour ceux qui aiment les réflexions qui brassent un peu la cage, ne manquez pas la conférence d'Élise Desaulniers à propos de son ouvrage Vache à lait, qui porte sur les dessous de l'industrie laitière, lundi 15 avril à 18h30 à l'Université Laval. Meuuuuuh? (On s'y voit?)


Salon international du livre de Québec
Du 10 au 14 avril 2013
Centre des congrès de Québec
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