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Shahi Tandori : amenez-en des naans!

22/5/2013

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J'avais envie de crier «Gloire à Ganesh!» quand je suis tombée sur cette adresse. Chaque restaurant indien visité précédemment à Québec avait toujours un petit détail agaçant: hygiène légèrement douteuse, absence de four tandoor, sauces trop liquides ou sucrées, prix discutables... Je dois aussi avouer que j'en avais marre de me faire rabattre les oreilles par mes copains de Mourial à propos de leur «petit resto indien du coin, une vraie trouvaille, j'te dis, le meilleur en ville et personne ne le connaît!» (j'ai tellement d'amis à Montréal que j'en ai conclu que soit ils parlaient tous du même resto sans le savoir, ou alors tous les plus grands chefs de Mumbai, New Dehli et de la moitié du Pendjab avaient immigré dans Villeray). Maintenant, c'est chose faite: moi aussi j'ai mon petit indien du coin que personne ne connaît et qui vaut le détour. Shahi Tandori de son p'tit nom.
Shahi Tandori
Vous essayerez, vous, de rendre ça photogénique, un cari d'agneau.
Le truc avec la cuisine indienne, c'est de commander la moitié du menu et de piger dans tout. Plus on a d'amis (préférablement pas des snobs de Mourial, sinon ils voudront comparer, tsé), plus c'est plaisant, sauf quand il reste un seul bhaji à l'oignon. Ça peut créer des tensions et même briser des couples, c'est bon d'même.

Afin de continuer de filer vers le doux bonheur conjugal, Monsieur Snob et moi avons commandé vraiment, vraiment trop de plats dans la table d'hôte: papadums avec leur trio de trempettes (finies à la cuillère, on s'excuse du manque de décorum), les bhajis de la discorde, brochettes, samosas, soupe Mulligatawny, cari d'agneau aux tomates, poulet au beurre, riz et pain naan (sans lequel je refuserais même de passer la porte). 

Repue, je suis sortie sans même regarder l'addition. Mais je sais que c'était pas cher payé pour autant de petit bonheur épicé. On remet ça bientôt, peut-être même avec les copains de l'autre bord de la 20. Moi aussi, je veux flasher mon Indien du coin.

Envie de vous gaver?

Shahi Tandori
326, rue Dorchester

Apportez votre vin
4 Commentaires

Déguster et se tromper comme les pros

15/5/2013

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C'est facile de bluffer dans le vin, surtout dans une dégustation à l'aveugle: sortez des mots-clés comme minéralité, longueur en bouche, fruits compotés ou, pour les plus aventureux, empyreumatique oubedon gouleyant. Vous voilà fin connaisseur, tasse-toé Parker!

En réalité, et c'est ce qu'on découvre dans une vraie dégustation à l'aveugle, c'est que nos sens sont à la fois interdépendants les uns des autres tout en sachant nous tromper. Il faut donc s'y fier... et pas en même temps. Récit d'un bal masqué vinicole, qui est aussi devenu un bel exercice d'humilité.
Vin timide
Oh la bonne idée qu'a eue mon ami Julien: réunir autour d'une même douzaine de verres à vin des amateurs, un ou deux connaisseurs et quelques ignares (je m'inclus volontiers dans cette dernière catégorie) afin de s'initier au jeu de l'aveugle. Chaque invité amène une bouteille masquée, autour de 25$, et on joue à qui se trompe le plus au-dessus d'un plateau de fromages du Québec.
La seule bouteille nue était le cava, sabré pour l'occasion par Kler-Yann, sommelier de profession et sabreur émérite. Les autres étaient toutes admirablement vêtues de papier alu. C'est pas chic, mais ça fait la job. Nous avons séparé les blancs des rouges et essayé de deviner au moins le continent. Même ça, c'est dur en titi! Les caractéristiques si typées Nouveau Monde ou Europe ne sont plus une référence quand on n'a pas vu l'étiquette et qu'on hésite à se lancer. Ça partait dans tous les sens: Bourgogne, Alsace, Prince Edward County, Nouvelle-Guinée (je précise que c'était une blague, han). Après, on pouvait bien rigoler: un vin japonais est devenu un champagne flat, et un langhe s'est promené partout sauf en Italie.
Photo
Le coup de coeur généralisé de la soirée: le Eyeswinechut. Devinez qui l'a amené? Avec un jeu de mots d'même, vous n'allez pas hésiter longtemps. J'ai trouvé cette petite merveille de vin nature du Périgord, 100% merlot, au Moine Échanson (alias mon resto préféré ever).

Une fois les 8 (9? 10?) bouteilles ouvertes (mais pas toutes bues, je vous rassure), nous sommes passés à l'armagnac 46 ans. Ça, c'est l'avantage de tenir l'événement chez un sommelier, en plus d'avoir quelqu'un qui nous guide à savoir si on est un peu dans le champ, pas mal dans le champ ou carrément là où Chris Hadfield chillait il y a peu de temps.

Nous nous sommes promis de répéter l'expérience bientôt et je vous encourage à faire de même. Je n'ai peut-être pas scoré fort dans l'identification du vin japonais rapporté par Julien, mais j'ai au moins trouvé le vin jaune (et pas à la couleur, je vous rassure) et déclaré, d'un ton très sérieux, que le langhe avait une distincte odeur de spraynet. Vidal Sassoon, tenue extra, selon le consensus féminin. Et dire que dans trois jours, je pars pour Tastecamp, une fin de semaine de découverte vinicole avec des journalistes spécialisés. Je songe à prétexter une extinction de voix pour éviter de m'humilier.

L'important, quand on se part un club, c'est de se trouver un nom. Nous sommes les Vins signifiants.

Pour un excellent billet sur les défis de la dégustation à l'aveugle et plusieurs vidéos fort instructives, visitez le blogue de l'apprentie sommelière Marie-Hélène. C'est drôle, pédagogique et libérateur.

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Il est au frais et je suis en feu

8/5/2013

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Il donne l'impression que c'est dimanche
et que les jours meilleurs sont très proches.
-Marlène Dietrich
Champagne Ayala brut nature

La bouteille

Ah, le champagne, cette piquette des pauvres. On espère tous en mettre une bouteille au frais, un jour, pas seulement pour le boire, mais surtout parce que ça signifie que l'on a quelque chose à fêter.

Ma bouteille à moi a été mise au frais. A été dégustée, en famille, dans des coupes héritées de ma grand-mère.

Je rêvais d'ouvrir une bouteille d'Ayala zéro dosage brut nature depuis que j'en avais sifflé deux flûtes au Salon international des vins et spiritueux de Québec. Je rêvais surtout d'avoir une occasion de trinquer à une bonne nouvelle. La voici enfin.

La raison

Après des années d'hésitation et grâce à un ange blond, j'ai enfin mis derrière moi ma vie de salariée insatisfaite et plongé dans le travail autonome à mi-temps.

Je suis donc devenue officiellement rédactrice et réviseure pigiste. J'ai même pondu un joli site de mes blanches mains: www.carolinedecoste.com. N'hésitez pas à répandre la merveilleuse nouvelle! (Faut bien se vendre un peu dans la vie.)

L'autre mi-temps, me direz-vous, à quoi je la consacre? À être «femme créative à tout faire» (rédaction, correction, traduction, animation de réseaux sociaux, création de contenu) pour l'éditeur de marque YQB Média. Ma mission, entre autres: aider à faire naître le magazine 1608, un nouveau venu dans le paysage de Québec qui promet de vous faire tomber ou retomber en amour avec la ville et ses habitants créatifs et inspirants. Surveillez la création de la page Facebook (parce que je vais travailler fort, tsé)! (Et la petite coquille dans le site web est sur ma liste de priorités, promis.)
logo 1608
Ci-dessus, là, c'est votre lecture en juin.
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