Le premier jour de l'année nouvelle est un jour spécial à mes yeux. Ce n'est pas simplement l'occasion de faire des résolutions que je ne tiendrai pas (j'admire ceux qui le font, toutefois), ou de faire une rétrospective de douze mois de souvenirs gustatifs (je sais que vous aimez ça!). C'est surtout le moment de remercier ceux qui m'appuient dans ce petit ego trip virtuel.
Bloguer n'est pas une activité solitaire (et non, nous ne sommes pas quatre à écrire des billets derrière un nom de plume, nous aurions fait plus original que de prendre Caroline comme faux prénom), tout comme manger ne devrait pas l'être (sauf quand on ne veut pas partager le dernier millefeuille Simon, et je vous comprends). Bloguer nécessite un public, quand on est chanceux. Et, chers lecteurs, chanceuse, je le suis en mautadine, parce que je vous ai. Merci du fond du coeur, de l'oesophage et du pancréas pour votre assiduité et votre indulgence.
Bloguer, c'est déjà bien à deux, avec un blogueur et un lecteur. Mais c'est encore meilleur à trois, quatre, et même dix-sept, soit le nombre de gourmands requis pour pondre Fou des foodies, notre livre de recettes collaboratif.
L'année 2012 a été riche en moments marquants : j'ai fait ma groupie de Ricardo, Radio-Canada a décidé de me mettre un micro sous le nez une fois de temps en temps, Bordeaux est venue à moi pendant une fin de semaine, le Festival d'été de Québec a fait exploser mes statistiques, Danny St Pierre m'a reconnue, j'ai employé le mot roadkill pour parler d'un repas et on m'a invitée en tant que média à me nourrir (ça, ça compte comme une validation du travail acharné).
Au-delà de la reconnaissance, des boulettes italiennes gratuites et de la pipolisation des queux, je retiens avant tout de 2012 ce qu'elle m'a apporté de plus précieux : une communauté, des amis... et une saperlipopette de trâlée de bons repas en parfaite compagnie.