- Parce que la nourriture peut émouvoir: à preuve, la bouchée préparée par Stéphane Modat en début de journée, qui m'a catapultée en plein Londres juste par les papilles avec sa crème Devon et son thé Earl Grey de chez Camellia Sinensis. Le voyage dont je rêve depuis mes 10 ans s'est passé dans ma bouche en un éclair. La beauté de la cuisine, c'est justement son pouvoir évocateur,
- Parce que la bouffe peut faire réfléchir: David Forbes des Labours a allumé un petit quelque chose chez chacun des participants avec sa réflexion extrêmement juste. Pourquoi se préoccupe-t-on autant des terroirs dans le vin, et pas dans l'alimentation? Une question qui fera spinner bien des neurones chez plusieurs dans les prochaines semaines,
- Parce que notre héritage mérite d'être célébré: notre terroir est riche, notre histoire est tissée de mille et une influences. De charmants fous comme David Forbes (encore lui!), Arnaud Marchand, la Société Orignal, Terroirs Québec et tant d'autres travaillent à poursuivre les traditions culinaires et à nous construire une identité alimentaire,
- Parce que les abats peuvent faire rire: comment résister à l'esprit délirant de Danny St Pierre? On ne résiste pas, on se laisse emporter. Langue, cervelle et coeur reprennent avec lui du service sans donner dans le spectacle d'horreur. Et j'aimerais remercier ceux qui n'ont pas eu l'estomac assez solide pour le tartare de coeur, j'ai pu piger dans votre portion et c'était délicieux!
- Parce que la cuisine rassemble: encore une fois cette année, j'ai pu mettre des visages et des voix sur des tweets et revoir des amis, des chefs et des passionnés,
- Parce qu'on n'a jamais fini de découvrir, d'apprendre, d'être émerveillé.
Détrompez-vous: je n'écris pas sous la menace, ma boîte aux lettres ne contient pas de poisson (durable) emballé dans un iPad (les journaux papier, ça pollue) et je suis en pleine possession de ma volonté (et de mes facultés, si certains en doutaient). Seulement, quelle foodie serais-je si je ne vous parlais pas du FoodCamp Québec comme tout le monde? Une bien mauvaise (ou paresseuse). Plutôt que de vous défiler tout ce que vous avez manqué en n'y étant pas, je me propose d'énumérer un tas de bonnes raisons qui font que c'était la journée à ne pas rater de l'année à Québec (pardon Céline), ce qui, j'en conviens, revient pas mal au même. Nous, les blogueurs, nous sommes assez loquaces, vous le savez. Les comptes rendus sur le FoodCamp pleuvent depuis samedi soir, et voici mes préférés: celui d'Héloïse de 180 degrés, celui de Julien (chez lui) et celui de Kler-Yann. Bonne lecture, et gardez à votre portée un sac de chips pour les fringales impromptues!
2 Commentaires
16/4/2013 01:35:13 am
Merci!!
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Septembre 2016
180 degrés
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