Titre alternatif : ou quand une grande compagnie chocolatière invente un chocolat blanc qui ne tombe pas su'l coeur

N'en reste pas moins que quand Patrice Demers et Stéphanie Labelle se prêtent au jeu et créent des bouchées sucrées à base d'un «nouveau» chocolat qu'on dit «biscuité, avec des notes de noisettes», on a envie d'être là. Surtout si c'est pour ne pas être au bureau.
Premier constat : techniquement, ce n'est pas un vrai chocolat, car il ne contient que du beurre de cacao, tout comme le chocolat blanc.
Deuxième constat : les détails techniques, on n'en a rien à cirer.
Troisième constat : contrairement au chocolat blanc, dont le goût très sucré et la texture grasse mènent rapidement au mal de coeur, le Dulcey est plus agréable à déguster. Il est plus en finesse, même s'il est tout aussi soyeux que le chocolat blanc. Et pour cause : il s'agit d'un chocolat blanc que l'on a laissé caraméliser (l'histoire veut que ce soit une gaffe du chef pâtissier Frédéric Bau). Son goût rappelle à la fois le biscuit au beurre (je n'invente rien!), la noisette, le caramel et une légère touche de vanille.
En le dégustant, je me suis mise à imaginer une recette pour le mettre en valeur, avec de la fève tonka, du fruit de la passion, peut-être de la banane et du grué... mais j'ai fini le sac.
Le Dulcey sera disponible en tablette et en pastilles début mars.
Un gros merci à Camille Delacour de National et à Valrhona Canada pour l'envoi.