Droit devant, tout un assortiment de pâtisseries classiques : éclairs au chocolat et à la cossetarde, framboisiers, souris en pâte d'amande, minis gâteaux au fromage bien moelleux, tartelettes aux fruits, millefeuilles prétendant au top 5 des meilleurs de la ville.
Sur la gauche, les gros pains de fesse (ou pains de ménage à deux miches, pour les prudes), les baguettes et le carnaval des animaux croûtés.
À droite, un présentoir d'une autre époque, celle de ma grand-mère : des tonnes et des tonnes de petits fours sucrés, des montagnes de biscuits sablés, en coeur, en fleur, en lune, tous recouverts de grains de sucre brillant. Une recette qui n'a pas changé d'une pincée depuis 1948, à ce que j'ai su. Les prix non plus, puisque je ressors avec une quinzaine de délicats petits biscuits pour à peine moins de deux dollars.
Tout autour, un décor qui n'a pas pris une ride, car il n'a pas su que dehors, le temps passait.
Envie de ne pas vous fier aux apparences?
471, rue Saint-Jean
Argent comptant seulement (c'est important de s'en rappeler quand on veut manger un peu plus qu'un seul biscuit à 12 sous)