- Mets du vieux linge. Ou mieux: n'en mets pas du tout. C'est plus facile à laver après.
- bouillon odorant et savoureux. Une fois ton bouillon fait, assure-toi que les vidanges passent le lendemain. Assure-toi que les vidanges passent le lendemain. Sinon, congèle ta carcasse. Mieux encore: utilise ta carcasse pour faire un
- Aie un Swiffer à portée de main. Sinon, un chien fait tout aussi bien l'affaire.
- Sois conscient que l'acte de défaire un homard est passablement barbare. À éviter si t'as le coeur sensible ou si tu viens de te taper The Notebook. Sinon, tu vas brailler dans ton beurre à l'ail sur la cruauté de la vie pis sur le fait que tes deux homards s'aimaient depuis le début mais n'avaient jamais pu se le dire.
- Si ton homard est vivant à l'achat, tu peux le garder au frigo pendant 36h en suivant ces indications. Attention: si ton homard est slow, fais-le cuire immédiatement, comme le préconise le Conseil canadien du homard. Anyway, y'a pas grand' chance qu'il se sauve.
- Jazze ton beurre à l'ail avec de la fleur d'ail Le Petit Mas. Tes collègues qui te parleront proche de la face le lendemain matin te remercieront.
- Change de la guédille (même si c'est bon) et inspire-toi des recettes de Ricardo, y'en a tout plein juste ici. Une autre idée originale: le servir assorti de beurre aux canneberges, comme le propose Héloïse de 180 degrés F, vu que «la canneberge est le citron du Québec». Tu peux aussi le manger nature, froid, avec les doigts. C'est tellement bon de toute façon.
- Je t'en prie, au nom de tous les homards qui meurent pour nous, écoute ce bon conseil de Yanick Villedieu (même s'il est contre le beurre à l'ail):
Et nous mangeons la bête, toute la bête, méticuleusement, gourmandement, y compris le corps, le vert, les petites pattes qu’on écrase entre les dents pour en sucer la substantifique saveur, les coffres auxquels elles sont attachées et qui contiennent une chair d’une grande délicatesse.
Quant à ceux qui ne mangent que les pinces et la queue, nous les plaignons : ils ne savent pas ce qu’ils manquent. Et nous les honnissons : comme il leur faut deux, trois ou même quatre bêtes par repas, ils exercent une pression indue sur la ressource homard. Et cette ressource-là, nous aimerions qu’elle soit durable.
Merci à Marie Morneau pour la livraison, gracieuseté du Regroupement des pêcheurs professionnels de homard du sud de la Gaspésie. J'ai profité du fait que mon chum n'aime pas ça pour me bourrer la face pour deux.