
On a beau dire que c'est kitsch à l'os pis que l'accordéon, ça gosse, mais mon dieu que c'est l'fun de fredonner un p'tit «On était tout' ben chauds, on était tout' ben gelés, on avait d'la misère à ramer...» (ok, j'étais peut-être déjà dans les vapes de sirop pour celle-là).
Sur la table, le gros festin de bûcheron, toé: touttt' ce que tu espères de la cabane y est, en format all you can eat et servi avec de vrais sourires. Mention spéciale aux petites soucisses dont j'ai continué à me gaver même une fois au bord de l'évanouissement et à la tarte au sucre qui a fait monter avec délice mon indice glycémique.
Y'a même des chances que ton voisin de table soit un virtuose des cuillères (pis si c'est moi ta voisine de table, tu vas juste te rendre compte que j'me tape tellement fort pis pas sur le beat que je vais me choper une inflammation de la cuisse droite pis ça sera même pas après avoir rendu un solo de la mort qui tue).
Après, faut descendre (et éventuellement remonter) toutes les marches qui mènent au bord du fleuve pour avoir droit à sa tire. Malgré le vent glacial qui transformait mon nez et mes yeux en fontaine de Tourny, je me suis gavée de tire avec la technique de celle qui connaît ça. Oui, monsieur: y'a une technique pour attraper sa tire comme un champion. J'aurais pu te faire un Vine pour te l'expliquer si j'avais pas eu les doigts à moins mille.
Des idées de cabanes pas toutes trad', y'en a plein cet article du Voir. Et ça, c'est sans mentionner la possibilité de transformer votre balcon en cour arrière de cabane à bouillir. Faut juste faire attention de ne pas prendre de neige soufflée par le voisin dans le tas de calcium (même si c'est bon pour les os).

Merci à l'équipe de Nokia pour l'essai. Les prochaines photos seront encore meilleures!