Disons-le tout de suite et bien franchement : les attentes étaient hautes. Non seulement mon fiancé et moi avions vu le chef Frédéric Laplante au Foodcamp (paraît d'ailleurs que la sommelière m'a reconnue : oui, c'était moi la fille trop motivée au premier rang), mais j'ai ma petite fixation moléculaire et nous sommes des habitués du wd-50 à New York. Et, en plus, j'attendais ça depuis deux ans (j'en remets). Fallait que ça soit su'a coche, comme diraient les gens cools et branchés.
Puisque le plaisir, à mon avis, de La Tanière, c'est de se laisser surprendre par les plats, je préfère vous laisser rêver avec les quelques photos ci-dessous plutôt que de vous commenter le menu en 20 points. Sachez que ce dernier change chaque saison, et que ce qui vous fait saliver aujourd'hui est à déguster maintenant ou jamais.
Mon chouchou vinicole : les Larmes de Divona, un pinot noir brut effervescent de Bourgogne, qui accompagnait un homard à la vanille.
Mon interrogation culinaire : avoir été inattentifs, on aurait mangé la lingette à la lavande, en se disant que c'était peut-être un won-ton revisité.
Mon exclamation de plaisir : la barbe à papa au canard et à la truffe, comme un amusement enfantin pour les grands.
Ma satisfaction de connaisseuse : le sanglier servi façon scotch, dans un bouillon à boire à même le ballon.
Ma petite déception : les deux desserts, bons sans être aussi épatants que les 18 autres services, ce qui donne quand même un score assez pas pire.
Ma joie d'invitée : le service attentionné et impeccable, juste ce qu'il faut, quoi.
Mon boni (en deux temps) : d'abord, la capsule à ramener à la maison, qui contient le menu (autographié, toé, chose!), de la gelée et une mignardise pour le lendemain matin (si quelqu'un a encore faim). Puis, à ma demande presque gênée, la chance d'avoir pu entrer en cuisine pour féliciter le chef (et, accessoirement, zieuter les stations).