Comme je me découvre peu à peu un certain amour pour les morceaux bizarres d'animaux, j'ai sauté sur les ris de veau en entrée. J'ai d'ailleurs failli agresser le serveur avec mon enthousiasme quand j'ai su que la crème de cuisson était parfumée à la truffe. Come to mama!
Dans le clan des carnivores, on avait préféré aux ptites pieuvres squiddly diddly le tataki de bison et le tartare de boeuf. Parce que je suis pas mal rapide sur la fourchette, j'ai réussi à voler une bouchée de tataki à mon copain. (Truc de la rédaction : si vous ne possédez pas de décolleté, faites diversion en pointant le décolleté de quelqu'un d'autre.)
Disons que quand les convives se mettent aux hostilités pour protéger leur assiette tout en essayant de conquérir le territoire alimentaire du voisin, c'est signe que c'est bon.
Habituellement, un jury est toujours divisé. Ce soir-là, nous étions unanimes : probablement l'une des meilleures découvertes gastronomiques de l'année. Il faut dire que nous avons été délicieusement soudoyés.
Envie d'y aller? (et moi d'y retourner)
46, rue Saint-Joseph Est (tout près de Langelier)
P.-S. Elles sont belles, mes photos, han? C'est normal, c'est Schizo Cath qui les a prises. Elle est équipée (en photo, je veux dire).